Selon des sources proches de la wilaya de Annaba, cette zone sera aménagée, à compter du mois de juillet prochain, sur une superficie de 600 ha. La nouvelle de la création d'une zone d'extension urbaine à Draâ Errich s'est répandue comme une traînée de poudre dans la commune d'Oued El-Aneb (daïra de Berrahal) qui, après le terrorisme, fait face à un chômage endémique. Selon des sources proches de la wilaya de Annaba, cette zone sera aménagée, à compter du mois de juillet prochain, sur une superficie de 600 ha. Une fois les travaux d'aménagement terminés, ce projet devrait permettre le lancement d'un important projet de logements publics locatifs estimé à 8000 unités. à cela il faut ajouter la réalisation d'un barrage d'une capacité de 10 000 m3. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, la commune d'Oued El-Aneb, qui renferme des richesses diverses, notamment des carrières de différents matériaux, offre l'image, après plus de 50 années d'indépendance, d'une localité des plus démunies. La situation sécuritaire est pour beaucoup dans la paralysie multisectorielle de cette ville sévèrement meurtrie par les actes terroristes durant la décennie noire. Malheureusement, aujourd'hui encore, la situation demeure précaire dans cette région, située au piémont du versant sud des monts de l'Edough à 30 km à l'ouest de Annaba. Les populations y vivent à 70% de l'agriculture, première vocation de cette localité de 18 900 ha. Cependant, beaucoup d'entre eux ont dans un passé récent abandonné le travail de la terre devant le racket permanent des groupuscules basés dans les monts de l'Edough. Livrés à eux-mêmes pendant plusieurs années, les agriculteurs en général n'ont, en réalité, pas le choix : se soumettre aux exigences des terroristes, autrement dit payer la dîme, voire même faire partie carrément du réseau de soutien logistique, ou bien abandonner le travail de la terre et quitter les lieux. L'unité de liège qui offrait autrefois le travail à plus de 300 habitants a été totalement détruite par un acte terroriste en 1995. Aujourd'hui, l'on dénombre plus de 8000 chômeurs. Malgré des aides jugées conséquentes qui lui ont été accordées depuis 2000, soit près de 20 milliards de centimes, la commune d'Oued El-Aneb, qui n'a lancé, depuis, qu'une dizaine d'opérations de développement de moindre envergure, n'arrive plus à remonter la pente. B. B