Les travailleurs des corps communs et les paramédicaux, exerçant au CHU Saâdna-Abdennour de Sétif, affiliés à la section syndicale UGTA, ont réussi, hier, à paralyser les différents services et unités de l'hôpital de Sétif. En effet, les travailleurs mécontents ont répondu favorablement au mot d'ordre de leur syndicat national. “Après avortement de toutes les tentatives de dialogue entre le ministère de tutelle et la Fédération nationale des travailleurs du secteur, nous avons décidé d'entrer en grève de trois jours", a-t-on lu dans un communiqué de la section syndicale dont une copie a été adressée à notre bureau. Dans la matinée d'hier, plus de 400 travailleurs dont des chauffeurs, des paramédicaux et des agents ont tenu un sit-in devant le siège de la direction du CHU qui compte plus de 600 travailleurs. Seul le service minimum a été assuré et la place a été cédée à l'anarchie et au mécontentement des malades. La revalorisation des salaires, l'application de la retraite proportionnelle, l'intégration des travailleurs contractuels en tenant compte de leurs diplômes, la reclassification des chauffeurs, la revalorisation de la prime de panier et celle du transport, la révision de la grille des primes et indemnités ainsi que la généralisation de la prime de contagion à tout le personnel, sont les principales revendications des grévistes. Même si les revendications sont d'ordre national, la non-désignation d'un directeur pour cette structure qui dessert un bassin de plus de 5 millions d'habitants ne fait qu'empirer une situation déjà très difficile. Les représentants des travailleurs n'ont pas écarté l'éventualité de durcir le ton si leurs revendications ne sont pas satisfaites. F. S