L'Union nationale des travailleurs de l'éducation et de la formation (Untef) a appelé hier à Alger le ministère de l'Education nationale à la tenue d'une réunion de travail pour permettre à ce syndicat de présenter des propositions relatives au statut particulier des travailleurs du secteur. Le président de l'Untef, Sadek Dziri, a indiqué au cours d'une conférence de presse au siège du syndicat que “le statut particulier amendé en juin 2012 et le texte d'application promulgué le 6 octobre courant, souffraient de dysfonctionnements qui ont été à l'origine de la non-classification des enseignants, professeurs de l'enseignement fondamental, proviseurs et censeurs de lycées". Parallèlement, le syndicat a suggéré la formation des enseignants du cycle fondamental y compris les maîtres d'éducation physique, technique et de musique, et d'entériner leur promotion à partir de la date de fin de formation, tout en bénéficiant d'une intégration à partir du grade d'enseignant principal et formateur dans le cadre du statut fondamental amendé. Le syndicat revendique l'institution d'un examen professionnel pour les adjoints d'éducation qui viennent d'être intégrés comme assistants principaux de l'éducation pour être promus au grade de surveillant d'éducation (catégorie 10) ou subir une formation pendant 1 an. Il demande aussi à faire bénéficier les laborantins des primes dont jouissent les différents corps de l'éducation, notamment les primes de qualification et de pédagogie. Abordant le dossier des œuvres sociales, M. Dziri a souligné que “de nombreuses entraves caractérisent ce dossier en l'absence d'une structure nationale de gestion". Le président de l'Untef a exprimé la disponibilité de son syndicat “à accompagner les comités ad hoc pour permettre aux fonctionnaires du secteur de bénéficier des fonds des œuvres sociales évalués à 20 milliards DA". Pour les régions du Sud, le syndicat a proposé d'instituer le système d'horaire continu durant la matinée du début de la rentrée scolaire jusqu'à la mi-octobre, et de la mi-avril jusqu'à la fin de l'année scolaire. M. Dziri a, par ailleurs, fait observer que les diplômés des écoles normales supérieures ne couvraient que 15% des besoins du secteur, appelant le ministère à récupérer les instituts technologiques de l'éducation.