On attend toujours l'hiver pour entamer des travaux d'entretien ou de réfection. Que fait-on durant le reste de l'année ? On répertorie toutes les anomalies, en hiver, pour réaliser les travaux d'entretien des routes en été. D'abord le bitume ne tiendrait pas, quand il est appliqué sur un support humide, ou comme c'est souvent le cas inondé par la pluie. Après chaque averse, les nids-de-poule, d'autruche ou carrément des crevasses s'ouvrent à nouveau. Qu'il neige ou qu'il pleuve, chaque année chez nous, aux mêmes endroits ou régions du pays, mais, on ne retient pas les leçons. Résultat, des routes sont coupées et des ponts effondrés. Bien sûr, ceux qui subissent le mal sont les automobilistes et les citoyens qui sont coupés plusieurs jours de tout approvisionnement ou de la circulation. Je salut, au passage, le travail colossal de la Protection civile, de la gendarmerie et de l'armée, durant la période hivernale qui sont sollicités de partout. Mais, si le travail aurait été fait au préalable, ces différents services ne seraient pas mis, chaque année, à rude épreuve. Ce qu'il fallait faire, c'est d'abord équiper les équipes de camions sabliers, saler chaque commune, et qu'il faut sabler ou saler dès la tombée des premiers flocons de neige. Ne pas attendre qu'elle atteigne 1,50 ou 2 m pour venir déblayer. Les pauvres ouvriers viennent avec une petite camionnette, à hauteur d'Ouzra ou Berrouaghia, pour éparpiller du sable à la pelle. Les services d'entretien des routes sont souvent sous-équipés, pour ne pas dire, équipés de moyens rudimentaires. En ce qui concerne l'effondrement, des ponts, s'il y avait une inspection sérieuse, on aurait pu éviter pas mal d'ennuis et désagréments aux conducteurs. Certaines routes présentent de larges cratères ouverts au centre de la chaussée, d'autres sur les côtés, sont à renforcer, même aux alentours de la capitale, Alger. Que chacun fasse son travail et à temps. N'attendons pas les catastrophes pour nous offrir une route sécurisée. Nous les conducteurs, nous sommes stressés, par tout ce qui se passe sur nos routes, par les comportements plus agressifs de nos chauffards, par la malbouffe sur nos routes, surtout pour les diabétiques, qui sont plus de deux millions, et personne ne s'y intéresse. Cela nous fait encore plus mal de voir avec quelle simplicité et quiétude conduisent et vivent les gens ailleurs. On ne vous demande pas la lune : faites juste votre boulot... Y. B. M.