Faire passer aux candidats au bac des épreuves anticipées dans des matières dites non essentielles en 2e année secondaire et laisser les plus importantes à la terminale est une formule au stade de réflexion au MEN. L'application de la formule du rachat en vue de ne pas pénaliser les candidats au baccalauréat dont la moyenne obtenue à l'examen se rapproche du 10 sur 20 exigée pour être admis n'est pas à écarter. C'est, du moins, ce qu'a révélé hier le ministre de l'éducation nationale sur les ondes de la Chaîne III. Abdelatif Baba Ahmed, “Invité de la rédaction" à partir de la wilaya de Ouargla où il a donné le coup d'envoi des épreuves du baccalauréat 2013, a indiqué que “la réflexion est engagée pour permettre à partir de l'année prochaine d'ouvrir la porte vers les délibérations qui consisteraient à ne pas pénaliser l'élève qui aura obtenu un 9,99/20. Cela ne veut pas dire que seuls ceux qui auront un 9,99 seront concernés, mais à partir de 9,75 ou éventuellement une marge qui serait définie par les pédagogues, on pourra réintroduire les délibérations qui reposeraient sur les fiches de synthèse". Le retour au rachat à partir de la session 2014 reste donc possible, voire “probable", à condition que toutes les parties concernées par cette réflexion donnent leur feu vert. “Je ne suis pas le seul à décider de cette possibilité", a expliqué M. Baba Ahmed. Il faut rappeler à ce propos que Boubekeur Benbouzid a, pendant de longues années, opposé une fin de non-recevoir aux sollicitations de la famille de l'éducation pour le retour à cette formule, d'autant que de nombreux candidats frôlent la moyenne de 10/20. Voilà donc une nouvelle qui ne manquerait pas de faire plaisir aux futurs candidats au bac. Toujours au chapitre des nouveautés au stade de réflexion au MEN, M. Baba Ahmed citera aussi la possibilité d'introduire des épreuves anticipées qui se dérouleront en 2e année secondaire et concerneront les matières dites non essentielles. “Une autre idée qui est en train de germer serait éventuellement de faire passer des épreuves des matières pas très essentielles dans le secondaire pour laisser trois ou quatre matières importantes à la troisième année. Mais je dis bien que ce n'est qu'au stade de réflexion. La question pourrait être tranchée à la prochaine rentrée." Abordant, par ailleurs, la fameuse question de pronostic, le ministre de l'Education nationale a indiqué : “Moi, je vous certifie que je confie la mission d'élaboration de sujets, de correction et de délibérations aux concernés, c'est-à-dire dire enseignants et inspecteurs, je ne m'immisce pas dans tout ce qui est pédagogique. Je ne peux pas dire que l'on pourrait avoir un tel ou tel taux de réussite. L'année s'est déroulée dans de bonnes conditions, les enseignants ont fourni des efforts, les élèves aussi, alors je pense que les résultats seront bons." Le taux de 70% sera-t-il atteint ? “Je n'exclus pas cette possibilité !" a rétorqué M. Baba-Ahmed. M B Nom Adresse email