Célébration de l'anniversaire de sa fondation : Le FFS plaide pour la réhabilitation des anciens de 1963 Une forte délégation de la direction nationale du Front des forces socialistes (FFS) a pris part, dimanche, aux festivités de célébration du 50e anniversaire de la fondation du plus vieux parti d'opposition. La délégation conduite par le premier secrétaire national du FFS, Ahmed Betatache, qui s'est fait accompagner par des membres de la direction nationale, dont Ali Laskri et Rachid Halet, qui se sont rendus comme à chaque année, accompagnés d'une centaine de militants et des anciens de 63, vers le monument des martyrs de 1963 au cimetière de M'douha, à la sortie de la ville de Tizi Ouzou. Après l'habituel dépôt de gerbes de fleurs à la mémoire des militants du FFS qui ont pris les armes contre le régime de Ben Bella, qui venait de détourner les valeurs du 1er-Novembre, le premier secrétaire national du parti a pris la parole pour revenir brièvement sur la réhabilitation de ces valeureux militants. Lors de sa prise de parole, Ahmed Betatache est revenu surtout sur la proposition de loi qui a été déposée mercredi dernier à l'APN. Cette proposition de loi, a-t-il expliqué, vise à réhabiliter matériellement et moralement tous les anciens de 63, invalides, blessés, emprisonnés et ayants droit de victimes. Avant de quitter le cimetière de M'douha pour prendre la destination de Aïn El-Hammam où d'autres activités étaient prévues, les membres de la direction nationale du FFS ont insisté sur la fidélité de leur parti à son combat et leur attachement aux valeurs qui ont fondé le FFS. S. LESLOUS Médéa : Des élèves exclus ferment les portes de leur établissement à Tablat Une trentaine d'élèves exclus du lycée mixte de Tablat ont fermé les portes de leur établissement, avant-hier, empêchant aussi bien élèves, enseignants et personnel d'y entrer. Par leur acte, les élèves exclus entendent faire passer leur message en vue de leur réintégration et inviter l'administration de l'établissement à reconsidérer la décision de leur renvoi. Mis à la porte après leur échec à l'examen du baccalauréat de la dernière session, nés dans leur majorité en 1994, ils veulent avoir une seconde chance si l'administration les autorise à redoubler. Ne pouvant accepter que leur sort soit scellé sur des "critères opaques" qui ont permis à quelques-uns de leurs camarades de redoubler sur un lot d'une centaine d'exclus, ils espèrent que la décision de leur renvoi sera reconsidérée par la direction de l'établissement. C'est du moins ce que contiennent les slogans qu'ils ont scandés afin qu'il leur soit possible de réintégrer les bancs de leur lycée et de se représenter au baccalauréat. Il aura fallu l'intercession des représentants de l'association des parents d'élèves pour que les contestataires acceptent de dialoguer avec l'administration et mettre fin à la fermeture du portail de l'établissement devant les enseignants et les élèves. à l'issue d'une rencontre avec le directeur, ils ont eu l'assurance que leurs doléances seront étudiées et prises en charge, sans pour autant recevoir d'engagement ferme de celui-ci sur leur réintégration. Ne voulant attendre plus longtemps pour ne pas être livrés à la rue et de ses aléas, ils ont été porté leur problème devant les responsables de la direction de l'éducation où un adjoint du directeur les a reçus en leur promettant que leur problème sera soumis à la connaissance de son supérieur. Les élèves exclus déclarent qu'ils ne perdent pas espoir de retourner à leur établissement et reprendre leurs études et se représenter à l'examen du baccalauréat et accéder à l'université. M. EL BEY Nom Adresse email