Gianni Solinas est la dernière victime de la valse des entraîneurs dans le championnat algérien de Ligue 1. En effet, la dernière défaite du MCO dans son antre face à l'USMA a sonné le glas au technicien transalpin, qui a connu presque le même sort que le Suisse Alain Geiger, limogé quelques heures plus tôt de la barre technique du MCA, à la suite de l'échec concédé dans le derby algérois face à l'USM El-Harrach. Et ce n'est pas fini, puisqu'il y a quelques jours à peine, Roland Courbis avait claqué la porte en quittant le staff technique de l'USMA, cédant sa place à son compatriote Hubert Velud, qui avait déjà fait les frais des mauvais résultats qu'il avait obtenus avec l'ESS en coupe de la CAF, en début saison, en se faisant limoger. Ils sont donc quatre techniciens étrangers à être "remerciés" alors que le championnat vient à peine de consommer onze journées. En effet, la particularité, cette saison par rapport aux années précédentes, c'est le nombre important des entraîneurs étrangers qui n'ont pas fait long feu et qui ont payé les frais des mauvaises performances obtenues par leurs équipes respectives, montrant du coup leurs limites, car à l'exception de Courbis, qui possède un bagage étoffé en dirigeant plusieurs équipes en France et ailleurs, les autres techniciens étrangers, qui ont l'habitude de travailler dans le championnat algérien, sont presque des "inconnus du bataillon" sous d'autres cieux. à titre d'exemple, Geiger avait rejoint, il y a deux ans, le club saoudien d'El-Ittifaq, au lendemain du doublé qu'il avait remporté avec l'ESS. Cependant, il a été limogé quelques semaines à peine après le début du championnat pour insuffisance de résultats. Par ailleurs, d'autres coaches étrangers exerçant dans le championnat algérien cette saison sont également sous la sellette et risquent de sauter d'un moment à l'autre. C'est le cas de l'entraîneur du CSC, Diego Garzitto, dont les jours sont comptés, en dépit d'un parcours plus ou moins positif, d'autant plus que le directeur sportif Mohamed Boulahbib ne rate aucune occasion de lui faire des reproches, notamment vis-à-vis des choix et de la manière de jouer de son équipe. Idem pour le technicien franco-argentin du CRB, Miguel Gamondi, qui a failli être limogé de son poste le week-end dernier, suite au nul devant le MCEE, et qui est désormais plus que jamais sur la sellette. Il est utile de souligner que plusieurs entraîneurs ont été déjà limogés ou poussés vers la porte de sortie depuis l'entame du championnat 2013-2014. C'est Abdelkader Amrani qui avait annoncé la couleur en quittant la JSS, à l'issue de la première journée, pour rejoindre le MOB, avant d'être rejoint quelques jours après par Liamine Bougherara, qui a dû quitter le CRBAF suite à une série de mauvais résultats. C'est le même sort qui a été réservé à Mourad Rahmouni au MOB, club qu'il a dû quitter après cinq journées, lui qui venait à peine de réussir la montée des Crabes en Ligue 1, tout comme Noureddine Saâdi qui a payé les frais du mauvais début de saison de la JSMB. Il y a eu également le départ de Rachid Belhout de la barre technique du CABBA, qui arrondit la liste des entraîneurs locaux qui ont sauté et qui risque d'être plus "salée" à la fin de la saison. Ouvrons une parenthèse pour dire que même le championnat de Ligue 2 connaît une valse d'entraîneurs, puisqu'ils sont presque une dizaine de coaches à avoir quitté leurs fonctions après quelques journées seulement, à l'instar de Djelloul, Ifiticen, Fergani, El-Hadi Khezzar, Zekri, Akli et le Roumain Proudan. Une chose est sûre, les spécialistes s'accordent à dire qu'avec cette cadence la valse des entraîneurs, cette saison en Algérie, risque de battre tous les records. F R Nom Adresse email