Les indus occupants des bâtiments en question ont procédé à des transformations à l'intérieur des infrastructures en y érigeant des séparations en briques. Un site abritant trois infrastructures socioculturelles, à savoir un centre médico-social, un club culturel et une coopérative de consommation, implantées à la cité UV I de Sidi Amar, est squatté depuis des mois par des malfrats, qui ne semblent pas être enclins à libérer les lieux. Cet ensemble enrichissant à plus d'un titre par la population locale a été cédé en 2010, à un prix symbolique à la wilaya de Annaba par le CPE de Sider, apprend-on de sources crédibles. Depuis cette date, devant l'indifférence des pouvoirs publics et en l'absence de gardiennage, ces infrastructures ont été occupées au grand jour par une catégorie de prédateurs qui rôdent dans les parages, durant la journée avant de prendre possession des lieux dès la nuit venue. "Lorsque tombe le soir sur la ville, cet endroit se transforme en un véritable coupe-gorge. On ne peut parler ni de salubrité, ni de conditions acceptables. Le site en question n'est rien moins qu'un cloaque où s'entremêlent les détritus de toutes sortes, plus particulièrement des tessons de bouteille d'alcool sur le sol, témoignant ainsi des soirées de beuverie qui ont cours dans cet endroit transformé en boîte de nuit sous notre regard impuissant", témoignent des locataires qui ne savent plus à quel saint se vouer. Pis encore, selon des riverains, les indus occupants des bâtiments en question ont procédé à des transformations à l'intérieur des infrastructures en y érigeant des séparations en briques. Les habitants dénoncent la main-basse opérée sur les lieux par une véritable association de malfaiteurs composée d'ex-videurs et de repris de justice. Ces infrastructures qui devraient être forcément au service du citoyen, ont été détournées de leur vocation initiale et qui plus est, dénaturées pour sombrer peu à peu dans une déliquescence aux conséquences énormes, se répercutant sur l'ensemble de la population de cette commune. Devant l'absence des autorités, de nombreux locataires surtout ceux du UV I, ont décidé de saisir les plus hautes instances de la wilaya. La sonnette d'alarme a été donc tirée pour sauver ce site, car sa protection et sa revalorisation demandent aujourd'hui plus que jamais l'intervention des pouvoirs publics. B. B Nom Adresse email