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Sans surprise
Publié dans Liberté le 23 - 02 - 2014

, Bouteflika a officialisé sa "candidature" pour un quatrième mandat. Comme formulé par l'APS, il s'agit de "la confirmation" d'une candidature ne faisant pas l'ombre d'un doute depuis l'été. Toutes les mesures de "restructuration institutionnelle" l'annonçaient.
Au demeurant, quand, en 2008, le régime assumait le coup de force constitutionnel contre le principe démocratique d'alternance au pouvoir, cela ne se limitait pas, pour lui, à seulement s'offrir un dernier tour de piste : il montrait déjà qu'il n'était pas acquis à l'idée même d'évolution en politique.
Le système, non plus, n'évoluera pas de lui-même. C'est dans son essence sectaire : il exclut, s'il ne traque, tous ceux qui ne sont pas des siens. À l'approche de l'échéance formelle d'avril prochain, il aura frôlé l'implosion.
Comme de coutume, le nom du prochain Président est donc connu dès l'annonce de sa candidature. Mais, cette fois-ci, ce sera le même pour la quatrième fois consécutive ! L'Algérie fait ainsi figure de propriété d'une autocratie viagère. Dans cette grotesque "échéance électorale", l'image de l'Algérie, à laquelle le pouvoir prétend être si sensible, sera définitivement abîmée par un quatrième mandat. Quant à l'image du système politique, elle sera, de son côté, révélée dans sa véritable nature : un système militaro-rentier archaïque, sclérosé et irréformable. La crise est, d'ailleurs, probablement née de ce dilemme : le système a besoin, pour son lifting, d'abréger l'emprise durable d'un même clan sur l'Etat et les ressources du pays, mais le régime en place n'est pas prêt à s'effacer pour les besoins de la vitrine. Trop d'intérêts le retiennent.
Si, dans d'autres circonstances, il a pu "convaincre" Chadli, puis Zeroual, de se retirer de la scène, il n'a pas pu rééditer la démarche auprès de Bouteflika.
Le futur Président étant connu, la campagne électorale est, elle aussi, achevée. Inaugurée au mois d'août dernier, sur le thème de la menace d'"instabilité", et avec forces budgets complémentaires comme avances sur la prodigalité du régime. "À la demande insistante des représentants de la société civile des quarante-six wilayas visitées lors de mes tournées, je vous annonce aujourd'hui officiellement la candidature du président de la République." C'est ainsi que Sellal, convertissant les présidents d'APW en "société civile", a motivé la décision de Bouteflika. La tripartite, quant à elle, réunie aujourd'hui, finira de couronner cette campagne sur un air de surenchère dépensière.
Il ne reste donc plus qu'à distribuer les rôles aux figurants d'un succédané de compétition plurielle et à s'offrir le luxe d'observateurs européens toujours disposés à complimenter "la démocratie" des bons clients. À l'Ouest, on n'est pas regardant sur la "démocratie" d'une république bananière sans autre intérêt que commercial.
Et nul besoin d'opposer le problème de santé du Président-candidat. Il suffit juste d'observer qu'après trois mandatures dévastatrices, au cours desquelles la cause du développement national a été sacrifiée sur l'autel d'une frénétique entreprise de prédation, voici relancé le cycle ruineux. On l'aura décidément vérifié jusqu'à l'effondrement : l'Algérie ne constitue pas une cause suffisante pour que les acteurs du système de siphonage de la rente cèdent un jour le pouvoir au peuple.
M. H.
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