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Consultations autour de la révision de la Constitution
La réponse de Benflis à Ouyahia
Publié dans Liberté le 22 - 05 - 2014

C'est par une lettre rendue publique que l'ancien chef de gouvernement et candidat à la présidentielle du 17 avril 2014, Ali Benflis, a répondu à l'invitation d'Ahmed Ouyahia pour participer aux consultations sur la révision de la Constitution. Il a qualifié d'emblée de "manœuvre constitutionnelle" les amendements de la Constitution proposés par Bouteflika à l'entame de son quatrième mandat.
Ali Benflis qualifie de "non-sens politique absolu" cette démarche qu'il critique dans sa forme comme dans son fond. "Qu'il s'agisse de l'approche adoptée, de la méthode ou de leur contenu même, ces propositions constitutionnelles révèlent un haut degré d'indécision et d'approximation. Elles ne constituent ni une réponse aux attentes démocratiques de la société, ni vont dans le sens de l'édification d'un Etat de droit, ni s'assignent comme objectif l'élargissement des espaces de liberté parce qu'elles éludent le problème central qui est la crise du système."
Ali Benflis estime que le régime s'obstine dans son attitude de déni, au moment où le pays est confronté à une crise politique et institutionnelle grave. La méthode utilisée, indique-t-il, est symptomatique des vieux réflexes dont le système n'arrive pas à se débarrasser. Pour cette révision de la loi fondamentale, le régime ne cherche pas des partenaires, mais des cautions que refuse de lui apporter le candidat malheureux à la dernière présidentielle.
"Les institutions de l'Etat souffrent de la base au sommet d'immobilisme et d'un manque de légitimité irrécusable. Ce manque de légitimité a entraîné une crise de confiance et une crise du système. De même, l'immobilisme des institutions crée un retard dans le domaine politique, social et économique alors que notre environnement régional et international subit des transformations majeures."Au regard de l'ancien chef de l'Exécutif, le pays ne souffre pas d'une crise constitutionnelle, mais d'une crise du système. Il estime que le président Bouteflika établit, de manière consciente ou pas, un mauvais diagnostic de la situation qui ne peut qu'aboutir à de fausses solutions. D'autant que les domaines devant faire l'objet d'une révision constitutionnelle sont précisément ceux-là même que le régime en place a, pendant les quinze dernières années, ignorés, voire affaiblis ou réprimés.
Il fait remarquer aussi à Ahmed Ouyahia que le choix politique demeure chez nous l'objet de moult entraves et contrariétés et ces propositions sont manifestement le produit des préoccupations. Dès lors, il ne convient pas, de son avis, de prendre part à une initiative biaisée, qui fera davantage de mal à un pays, menacé plus que jamais, par des troubles politiques majeurs sous l'apparence d'une stabilité de façade. Il est vrai que le coup de force du quatrième mandat, délégitimé par la maladie de son légataire, a considérablement fragilisé le clan présidentiel, qui tente de faire diversion par son projet de Constitution consensuelle. Sauf que ses amendements ne font pas du tout le consensus, eu égard au nombre de refus croissant de participation à ces consultations et aux critiques vis-à--vis de leur contenu.
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