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SATW KHASS DU THEÂTRE REGIONAL DE SAIDA
Dans l'univers des "digital native"
Publié dans Liberté le 04 - 09 - 2014

Satw khass est la première pièce à introduire (et jouer avec) les notions de plaisir et de divertissement dans la compétition de ce 9e FNTP. Point de drames, de larmes ou de haute trahison ! Le spectacle a été porté par une belle écriture scénique. Le metteur en scène s'éclate, s'amuse et partage sa passion pour le théâtre, le cinéma, la bande dessinée...
Des gens heureux et bien dans leur peau sont des gens ennuyeux qui n'intéressent personne, serions-nous tenter d'affirmer. Mais dans l'art comme dans la vie, il n'y a pas que le drame, les larmes et les lamentations. Il y a aussi des moments de joie et de bonheur. L'art doit, donc, nous donner à réfléchir et à méditer sur nos malheurs, travers et autres mesquineries, mais aussi nous procurer du plaisir, nous amuser, nous divertir. Et c'est du divertissement dont il a été question dans Satw khass (cambriolage spécial), une pièce produite par le Théâtre régional de Saïda, et présentée avant-hier soir à la grande salle Mustapha-Kateb du Théâtre national algérien Mahieddine-Bachtarzi, dans le cadre de la compétition du 9e FNTP. Mise en scène par Faouzi Ben Brahim, qui a également signé la scénographie et cosigné le texte avec Mohamed Mostefaï, Satw khass s'intéresse à Saâd (Slimane Ben Ouari), un trafiquant d'œuvres d'art qui retrouve sa complice, Guemra (Fatéma Hasnaoui), dix ans après un cambriolage qui a mal tourné. Ils décident de (re)collaborer ensemble pour subtiliser une sculpture dans un musée. Guemra monte une équipe de professionnels (de l'arnaque, du piratage informatique...) pour réaliser ce dernier grand coup de sa carrière. Afin de s'introduire dans le musée, l'équipe décide de se faire passer pour une troupe de théâtre, venant interpréter un spectacle le jour de l'inauguration de l'établissement. La suite est riche en rebondissements et le spectacle tient en haleine par les nombreuses propositions du metteur en scène. Avec un texte beaucoup plus souple mais moins consistant que celui de la pièce El-Âarda (du Théâtre régional de Constantine, présentée également dans le cadre de la compétition du FNTP) pour laquelle il a également assuré la mise en scène, Faouzi Ben Brahim nous introduit dans l'univers des "digital native", des jeunes qui sont nés à l'ère des nouvelles technologies, qui débordent d'énergie et qui cherchent par tous les moyens à s'affirmer et à s'imposer. Cette équipe, constituée de jeunes, qui vole une œuvre d'art est, en quelque sorte, le parangon d'une jeunesse pleine de ressources.
Si on va plus loin dans le raisonnement, on pourrait sans doute y voir une jeunesse marginalisée qui va jusqu'à commettre un "crime" (un braquage en l'occurrence) pour imposer sa voix, dire qu'elle existe. En outre, les faiblesses du texte sont comblées et compensées par la mise en scène, qui emprunte au cinéma ses genres (action et policier) et ses procédés (flash-back), mais aussi à la bande dessinée. Le foisonnement de propositions (mise en abîme, théâtre dans le théâtre, ombres chinoises) a participé au maintien d'un rythme haletant, créant ainsi un intérêt à chaque fois renouvelé. Somme toute, Satw khass est d'une remarquable modernité sur le plan de la forme, à laquelle le metteur en scène a apporté de l'originalité (et même du tempérament), et les comédiens de la fraîcheur.
S. K.
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