Sur un texte de Mohamed Tayeb Dehimi, repris dans une adaptation libre des oeuvres "Le roi se meurt" et "Notes et contre-notes" du dramaturge roumain Eugène Ionesco, le théâtre régional de Batna, a donné la réplique pour cette deuxième soirée théâtrale avec "El Aârdha". Sur un texte de Mohamed Tayeb Dehimi, repris dans une adaptation libre des oeuvres "Le roi se meurt" et "Notes et contre-notes" du dramaturge roumain Eugène Ionesco, le théâtre régional de Batna, a donné la réplique pour cette deuxième soirée théâtrale avec "El Aârdha". Un spectacle en compétition dans le cadre du 9e Festival national du théâtre professionnel (FNTP) qui s'étale jusqu'au 8 septembre, et ce, dans une tentative d'expliquer le mystère du "terme temporel" sous le prisme de la mort, fin absolue en soi. Mis en scène par le jeune Faouzi Ben Braham rappelle que la notion philosophique du "terme temporel" accompagne toutes formes d'existences, dès lors que celles-ci soient d'abords soumises à un début. Dans une transgression créative des textes originaux, d'une durée d'environ 80 minutes, quatre personnages d'un royaume (deux femmes et autant d'hommes) tentent de repousser par tous les moyens les limites d'une supposée mort de leur roi qui ne cherchait, en fait, qu'à éviter son irréversible fin de règne qu'il ne pouvait accepter. Dans une conception marquée par une bonne géométrie du mouvement et un agencement favorable des accessoires, Fouzi Ben Braham a fait de l'abstraction délibérée du repère spatio-temporel une aubaine pour permettre aux comédiens de repousser davantage les limites de la fin. Des chorégraphies et des monologues ont renforcé la sémantique de la trame créant des variations et des couleurs dans l'esthétique du spectacle, avec une musique mélancolique par moments, et festive dans d'autres. Adoptant au contenu du spectacle une forme aérée, le metteur en scène a donné de l'élan au texte, de manière à faciliter la lecture des évènements qui généraient des conflits d'ordre intellectuels, ponctués par des échanges intenses et vifs. Dans une ambiance à l'éclairage assombri, le décor, figé aux atmosphères ternes, représenté par un fond et quatre pantalons d'un vert clair, sur lesquels des arbres sans feuillage étaient dessinés - comme pour suggérer la mort des végétaux -, a servi à la création d'un climat de psychose. Présent au 9e FNTP dans pas moins de deux productions en compétition El Aârdha-2013 et Satw Khass-2014, ainsi qu'un spectacle en "off" Es'Saâ Sifr -2014, le plus jeune metteur en scène du festival Faouzi Ben Braham est diplômé de l'Institut supérieur des métiers des arts de la scène (ISMAS) de Bordj-El-Kiffan en 2009. A son actif, également, L'ours d'Antoin Tchekhov, montée en 2008 avec des camarades de l'Institut, Arrêt fixe du regretté M'Hamed Benguettaf, Prix Ali-Maâchi du président de la République en 2009, Moustanqae Ed'Dhiaab (Le marécage des loups), prix de la meilleure mise en scène au 6e FNTP en 2011. Ouvert le 28 août dernier, le 9e FNTP se poursuit avec 15 spectacles en compétition à présenter - avec un seul spectacle étranger venu d'Egypte - au Théâtre national algérien (TNA), et neuf autres en "off" à la salle El Mougar. En marge des représentations, et outre les rencontres scientifiques et littéraires, la grande cour, à l'entrée du Tna a été aménagée d'une scène couverte pour accueillir, conteurs et troupes musicales dans le cadre du programme de proximité, également prévu par les organisateurs. Un spectacle en compétition dans le cadre du 9e Festival national du théâtre professionnel (FNTP) qui s'étale jusqu'au 8 septembre, et ce, dans une tentative d'expliquer le mystère du "terme temporel" sous le prisme de la mort, fin absolue en soi. Mis en scène par le jeune Faouzi Ben Braham rappelle que la notion philosophique du "terme temporel" accompagne toutes formes d'existences, dès lors que celles-ci soient d'abords soumises à un début. Dans une transgression créative des textes originaux, d'une durée d'environ 80 minutes, quatre personnages d'un royaume (deux femmes et autant d'hommes) tentent de repousser par tous les moyens les limites d'une supposée mort de leur roi qui ne cherchait, en fait, qu'à éviter son irréversible fin de règne qu'il ne pouvait accepter. Dans une conception marquée par une bonne géométrie du mouvement et un agencement favorable des accessoires, Fouzi Ben Braham a fait de l'abstraction délibérée du repère spatio-temporel une aubaine pour permettre aux comédiens de repousser davantage les limites de la fin. Des chorégraphies et des monologues ont renforcé la sémantique de la trame créant des variations et des couleurs dans l'esthétique du spectacle, avec une musique mélancolique par moments, et festive dans d'autres. Adoptant au contenu du spectacle une forme aérée, le metteur en scène a donné de l'élan au texte, de manière à faciliter la lecture des évènements qui généraient des conflits d'ordre intellectuels, ponctués par des échanges intenses et vifs. Dans une ambiance à l'éclairage assombri, le décor, figé aux atmosphères ternes, représenté par un fond et quatre pantalons d'un vert clair, sur lesquels des arbres sans feuillage étaient dessinés - comme pour suggérer la mort des végétaux -, a servi à la création d'un climat de psychose. Présent au 9e FNTP dans pas moins de deux productions en compétition El Aârdha-2013 et Satw Khass-2014, ainsi qu'un spectacle en "off" Es'Saâ Sifr -2014, le plus jeune metteur en scène du festival Faouzi Ben Braham est diplômé de l'Institut supérieur des métiers des arts de la scène (ISMAS) de Bordj-El-Kiffan en 2009. A son actif, également, L'ours d'Antoin Tchekhov, montée en 2008 avec des camarades de l'Institut, Arrêt fixe du regretté M'Hamed Benguettaf, Prix Ali-Maâchi du président de la République en 2009, Moustanqae Ed'Dhiaab (Le marécage des loups), prix de la meilleure mise en scène au 6e FNTP en 2011. Ouvert le 28 août dernier, le 9e FNTP se poursuit avec 15 spectacles en compétition à présenter - avec un seul spectacle étranger venu d'Egypte - au Théâtre national algérien (TNA), et neuf autres en "off" à la salle El Mougar. En marge des représentations, et outre les rencontres scientifiques et littéraires, la grande cour, à l'entrée du Tna a été aménagée d'une scène couverte pour accueillir, conteurs et troupes musicales dans le cadre du programme de proximité, également prévu par les organisateurs.