Les Israéliens ont fait le forcing pour se faire inviter officiellement au Sommet de l'Union africaine (UA) qui s'est tenu du 6 au 8 juillet à Addis-Abeba, rapporte dans sa dernière livraison l'hebdomadaire Jeune Afrique. “Ce n'est pas juste ! Nous avons droit à des égards, puisque nous sommes, désormais, reconnus par une quarantaine de pays africains”, a tenté de plaider un diplomate reçu, au mois de juin, au siège de l'organisation. Réponse de la Commission de l'UA : “Que vous soyez reconnus par une majorité d'Etats ne change rien à l'affaire. Notre organisation, comme hier, l'OUA, défend les droits de l'Autorité palestinienne et de Yasser Arafat, son président.” Privé de toute liberté de mouvement à Ramallah, ce dernier se fera représenter à Addis-Abeba par Farouk Kaddoumi, qui joue le rôle de ministre des Affaires étrangères officieux de l'Autorité palestinienne.