Dans un communiqué parvenu à la rédaction, l'Ugcaa informe l'opinion publique du maintien de la grève des boulangers. Le secrétariat exécutif national de l'Ugcaa et le comité des boulangers, réunis conjointement le 2 août dernier au siège de l'Union ont décidé : En considération du communiqué du gouvernement, relatif à la décision du Conseil de gouvernement du mercredi 28 juillet dernier concernant la question du pain, l'Ugcaa adhère et souscrit à la décision du Conseil de gouvernement pour le maintien du prix actuel du pain et considère que les revendications légitimes formulées par les boulangers n'impliquent pas obligatoirement l'augmentation du prix du pain. Egalement attentive aux préoccupations du citoyen, eu égard à son pouvoir d'achat actuel, l'augmentation du prix du pain n'est pas du vœu et des revendications essentielles de la corporation tant qu'il existe d'autres solutions alternatives. Par ailleurs, l'Ugcaa estime que le maintien du prix actuel de la farine, fixé depuis 1996 à 2 000 DA le quintal, ne constitue pas à lui seul la solution aux problèmes des boulangers. La grève décidée à l'unanimité et à main levée par l'assemblée générale du comité national des boulangers, élargie aux responsables de toutes les wilayas du pays, en date du 24 juillet dernier est toujours maintenue. Cependant et compte tenu de l'intérêt accordé par le Conseil de gouvernement à ce problème sensible et important, qui a un impact certain sur la vie socioéconomique du citoyen. Convaincue de la légitimité et du bien-fondé des revendications formulées par les boulangers, reconnues, par ailleurs, officiellement par le ministère du Commerce dans le communiqué commun signé entre nos deux parties en date du 9 mars dernier, l'Ugcaa considère que les responsables de ce secteur à la foi noble et sensible, conscients de l'importance du problème, ont de tout temps agi avec beaucoup de sagesse, de sérénité et d'esprit de responsabilité. L'Ugcaa souhaite des solutions concrètes justes et équitables, qui tiennent compte des revendications légitimes des boulangers pour la sortie définitive de cette crise.