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Les femmes ne peuvent plus circuler tranquillement
Teniet El-Mekhzen (Ghardaïa)
Publié dans Liberté le 07 - 12 - 2014

Vols, agressions verbales et autres harcèlements sont le lot de toute jeune femme ayant osé longer une rue ou une artère de ce quartier sans escorte masculine.
Pour la gent féminine, se balader en toute quiétude dans les rues du quartier Teniet El-Mekhzen est devenu quasiment impossible. Tout ceci rebute les piétons dans ce quartier, surtout les âmes sensibles qui n'arrivent pas à s'habituer à cette situation devenue très inquiétante par la force des choses. Vols, agressions verbales et autres harcèlements sont, en effet, le lot de toute jeune femme ayant osé longer une rue ou une artère de ce quartier sans escorte masculine. Aucune femme n'est épargnée.
"Habituellement, je vais au travail en voiture accompagnée de mon mari. Les quelques mètres qui me restent à faire pour arriver à la porte de mon lieu de travail me paraissent toujours longs et interminables. Et pour cause. Rien que pour traverser la rue, des énergumènes à pied ou en voiture marquent un temps d'arrêt pour me lancer quelques mots empoisonnés. Il peut s'agir de remarques désobligeantes, de réflexions méchantes, de demande d'argent ou de drague maladroite. Rien de plus déprimant pour commencer une journée de travail", se plaint Zineb, habitante de ce quartier. A côté des agressions verbales, celles physiques sont légion, témoignent d'autres femmes. Pour preuve, quelques religieux du quartier Teniet El-Mekhzen ont pris l'initiative d'écrire au procureur de la République territorialement compétent pour dénoncer ces voyous, sans emploi pour la plupart, dans l'espoir de trouver une solution imminente.
Cependant, compte tenu du nombre impressionnant d'agressions commises dans ce quartier, le sexe féminin est ainsi facile à attaquer. Il suffit d'une quelconque agression pour que les femmes refusent de faire quelques mètres à pied dans la rue, sans qu'elles soient assurément accompagnées. Ainsi, au sein de ce quartier miséreux, quand ce ne sont pas les agresseurs, les voleurs, les drogués ou les dragueurs qui gênent les femmes, ce sont les mendiants ou les fous qui s'en chargent. Ce calvaire quotidien vécu par les femmes reste une énigme pour les hommes. Ces derniers ne mesurent pas l'ampleur de la gravité de ce problème, parce qu'il ne les touche pas. Il est ancré dans leurs mœurs et ne les choque pas outre mesure. Autre son de cloche du côté de ces femmes, qui considèrent ce harcèlement comme une marque de mépris envers elles et une atteinte à leur liberté personnelle.
"Est-ce que les femmes n'ont pas le droit de circuler en toute quiétude et liberté comme n'importe quel citoyen ?", s'insurge Fatma, qui a été récemment victime d'une tentative d'agression à Teniet El-Mekhzen qui a viré à une bagarre. "Si mon agresseur avait persisté un tant soit peu, je me serais plainte à la police. Il faut être intransigeante avec ce genre de vauriens", lance-t-elle avec irritation. À vrai dire, une fois arrivée au commissariat de police, aurait-elle gain de cause ? Telle est la vraie question.
A. H. D.


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