Le Conseil local de l'Ordre des architectes d'Alger (CLOA) et le Collège national des experts architectes (CNEA) dénoncent les modalités de rémunération des honoraires de leur mission de suivi et de contrôle des travaux. Des honoraires qui n'ont pas été révisés depuis 1988 alors que des architectes étrangers, conduisant des chantiers dans le pays, gagnent dix fois plus que leurs collègues nationaux. Pour ces raisons, 450 cabinets d'architectes ont mis la clé sous le paillasson. Paradoxalement, les architectes algériens, qui ont opté pour l'expatriation, sont recrutés dans des universités au Québec et à Dubaï ainsi que dans des cabinets et agences de renommée européenne et américaine. À ce titre, la corporation observera, le 1er juillet, un arrêt de travail symbolique, afin d'interpeller les pouvoirs publics sur leur situation. Cette journée de protestation sera suivie d'une conférence de presse le 6 juillet, à 10h, au siège du CLOA à Dély-Ibrahim.