Ce projet qui a bénéficié d'une enveloppe d'un milliard de dinars créera 100 postes de travail et développera les services prénatal et postnatal. Les travaux du complexe Mère-enfant qui ont été lancés en janvier 2010 ont accusé un retard en dépit des assurances du Dlep, maître de l'ouvrage, chargé du suivi. Cette infrastructure d'une capacité de 80 lits, qui abrite 4 blocs d'hospitalisation, un bloc laboratoire, un bloc administratif, des locaux techniques et des logements de fonction, a été inspectée le 26 décembre 2013 par le Premier ministre, lors de sa visite officielle dans la wilaya de Guelma. La population attend avec impatience la réception de ce projet qui renforcera l'ensemble des activités de gynéco-obstétrique et accueillera les parturientes, les futures mamans et bébés des 34 communes de la wilaya. Ce projet qui a bénéficié d'une enveloppe d'un milliard de dinars créera 100 postes de travail et développera les services prénatal et postnatal. Cette semaine, le DSP a, lors de l'émission "L'invité du matin", affirmé sur les ondes de la radio régionale que "le complexe Mère-enfant enregistre un taux d'avancement de travaux de 85% et sera opérationnel avant la fin de l'année 2015. Nous n'ignorons pas qu'il apportera un réel soulagement aux futures mamans qui sont souvent évacuées au CHU de Annaba pour subir des césariennes. Nous sommes déterminés à surmonter les derniers obstacles qui freinent la réception de cette infrastructure sanitaire, et nous nous attelons à concrétiser l'acquisition des équipements spécifiques auprès des fournisseurs. Le personnel médical et paramédical est en voie d'affectation pour assurer le démarrage de ce complexe Mère-enfant". Messaoud Bouhenna annonce que le service de chirurgie de l'EPH Docteur-Okbi à Guelma sera renforcé en octobre prochain par la réception de trois autres blocs opératoires, puisque les travaux sont en voie d'achèvement. Il concède qu'actuellement les transferts hors wilaya vers les CHU concernent les cas graves, comateux et blessés graves. Il poursuit : "En 2014, il a été procédé à 2500 évacuations, et au cours des huit premiers mois de l'année 2015, le nombre a atteint 900 et nous nous efforçons à le réduire davantage. Nous avons actuellement 7 gynécologues et nous attendons l'affectation de deux autres dans le secteur public, et cela nous permettra de répondre aux attentes de la population, puisque des gardes seront assurées par ces spécialistes au niveau du chef-lieu de wilaya. Notre objectif est de limiter au maximum les évacuations vers les CHU de Constantine et de Annaba." H.B.