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"L'enseignement de la langue amazighe doit être obligatoire"
Me ALI YAHIA ABDENOUR ANIME UNE CONFERENCE-DEBAT À AKBOU
Publié dans Liberté le 18 - 10 - 2015

Pour le conférencier, les commanditaires des assassinats commis en 2001, en Kabylie, devraient être poursuivis devant le CPI pour crimes contre l'humanité.
Le doyen des avocats et l'infatigable militant des droits de l'Homme en Algérie, Me Ali Yahia Abdenour, a plaidé, hier matin, depuis la ville d'Akbou, pour "l'enseignement obligatoire de tamazight, langue de nos ancêtres", affirmant que "l'Histoire témoigne que les populations autochtones de l'Afrique du Nord sont des Berbères, sauf qu'une partie d'entre elles a été arabisée".
Intervenant à la faveur d'une conférence-débat organisée, hier matin, à la salle de cinéma du 20-Août-1956 de la ville d'Akbou, à l'initiative d'un collectif d'associations de la vallée de la Soummam, le premier président de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'Homme (Laddh), qui a eu à aborder le thème "Officialisation de la langue amazighe : rupture démocratique", n'a pu s'empêcher de déborder le sujet, en revenant à chaque fois aux événements politiques ayant marqué l'histoire contemporaine du pays, notamment la crise dite berbériste de 1949, le Congrès de la Soummam, l'insurrection armée du FFS en 1963, le coup d'Etat de Boumediene le 19 juin 1963, l'arrêt du processus électoral en décembre 1991, les démissions "forcées" de Chadli Bendjedid et de Liamine Zeroual, le contrat de Rome, l'arrivée d'Abdelaziz Bouteflika au pouvoir, les deux Printemps berbères (Avril 1989 et Avril 2001)...
Remontant à l'origine de la crise anti-berbère de 1949, le conférencier rappellera que tout avait commencé lorsque Messali Hadj, leader du PPA, avait remis un mémorandum de 52 pages à l'ONU dans lequel il était mentionné que "l'Algérie est un pays arabe et musulman", occultant ainsi la dimension amazighe de l'identité algérienne. Ce qui avait, a-t-il soutenu, suscité des frictions et des remous au sein des membres de la direction nationale du PPA-MTLD. D'où la chasse aux sorcières contre les défenseurs de la cause amazighe qui s'en était suivie. C'est dans ce sillage que de valeureux militants du mouvement national, à l'image de Bennai Ouali et Amar Ould-Hamouda, ont été liquidés sur ordre de leurs frères de combat, a-t-il précisé.
Evoquant les événements sanglants du Printemps noir de 2001 qui ont secoué les quatre coins de la Kabylie, Me Ali Yahia Abdenour n'y va pas avec le dos de la cuillère pour accabler le pouvoir en place, accusant ouvertement le président Bouteflika, son ministre de l'Intérieur à l'époque, Nordine Yazid Zerhouni, et l'ancien patron de la Gendarmerie nationale, le général-major Ahmed Bousteïla, d'être les commanditaires des assassinats commis lors des émeutes de 2001, appelées le Printemps noir. Poussant le bouchon plus loin, l'orateur tonnera : "Ce trio devrait être poursuivi devant la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes contre l'humanité. Ils ont tué pas moins de 126 jeunes manifestants en Kabylie." "La Kabylie est le miroir de la tradition et de la démocratie", martèlera-t-il en guise de riposte à la diatribe de Bouteflika qui avait traité les Kabyles de "nains" dans l'un de ses discours de campagne électorale prononcé depuis la ville de Béjaïa. Même le patron du RND et non moins directeur de cabinet à la présidence de la République n'échappera pas aux foudres de Me Ali Yahia. "Ahmed Ouyahia est comme un roseau qui suit la direction du vent. Après avoir été au service du DRS, il est aujourd'hui à la solde du chef de l'état-major de l'armée (Gaïd Salah)", ironisera-t-il.
Par ailleurs, le célèbre avocat qui fêtera le 18 janvier prochain ses 95 printemps, s'est montré favorable au projet de l'autonomie régionale, un statut qui permettra à chaque région du pays, à l'instar de la Kabylie, de mieux se prendre en charge, notamment sur les plans socioéconomique, culturel, éducatif... Pour lui, les autonomistes ont le droit de revendiquer librement leur projet politique, car cela fait partie de la liberté
d'expression.
K. O.


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