Avec la nouvelle « Les carnets du Wasteland », le jeune auteur Walid Sidi Saïd est le grand lauréat du « Prix de la nouvelle fantastique ». Organisé pour la deuxième fois par l'Institut français d'Alger, la vocation de ce concours est de « soutenir la création littéraire et artistique et de venir en aide aux jeunes talents », a signalé Alexis Andres (président du jury). En partenariat avec les éditions Média-Plus et la BNP Paribas, la marraine de cette année n'estautre que l'écrivain Maissa Bey. Cette année le concours visait le thème de « Climats », a cepropos, Alexis Andres a souligné que : « Le choix de ce thème survient avec la tenue de laCOP 21. Nous sommes tous concernés par les changements climatiques et l'Algérie est trèsvulnérable à ce désordre atmosphérique ». Concernant la participation au concours, l'institutfrançais d'Alger a reçu un « nombre de qualité » soit un total de 139 textes. A ce sujet,l'auteure Maissa Bey, insiste sur le fait que : « J'ai eu le plaisir de lire les textes et j'ai été très surprise par la qualité et ils collaient bien au thème. Parmi ces jeunes, je suis persuadée qu'il y aura de véritables écrivains plus tard ». Timide et très ému, le grand gagnant Walid Sidi Saïd,a fait savoir que : « depuis mon plus jeune âge, je m'intéresse à la création artistique de tous genre. Avec le fantastique nous n'avons aucune limite, nous pouvons explorer plusieurs univers. D'ailleurs, mes écrivains préférés sont Stephen King, Jules Verne et Amin Maalouf ».Dans son œuvre, le jeune auteur parle d'une « Algérie post-apocalyptique, les villes ont changé à cause des dégâts climatiques et le monde survis dans une ‘autre' Algérie ». Outre, le grand lauréat, l'IFA a récompensé neuf autres auteurs, d'ailleurs, ces dix finalistes ont été publiés par Média-Plus à travers l'ouvrage « Désordres climatiques/ 10 nouvelles fantastique ». Pour les auteurs en herbe, l'IFA vient de lancer la thématique du concours d'écriture de la nouvelle fantastique 2016 : « Les feux du stade ». Alors, à vos plumes ! H.M