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Violences, dites-vous, monsieur le ministre ?
Réaction de Hamid Grine à la lettre du général Toufik
Publié dans Liberté le 07 - 12 - 2015

L'interviewé a usé à profusion du mot "violence", cité 13 fois. Il a même condamné "toute sorte de violence verbale d'où qu'elle vienne", en invitant à "nuancer" concernant les partis politiques au pouvoir.
Vingt-quatre heures après la publication de la lettre de soutien de l'ex-patron du DRS, le général Toufik, au général-major Hassan, le ministre de la Communication a réagi sur le site TSA, en l'attaquant de front et en qualifiant sa déclaration d'"extrêmement violente". "Je peux même parler d'hyperviolence. Les propos du général Toufik sont d'une extrême violence", a déclaré Hamid Grine dans l'interview publiée avant-hier, non sans l'accuser de "remettre en cause l'Etat de droit et la souveraineté du pouvoir judiciaire".
Très regardant sur l'interprétation qu'il donne au contenu de la lettre du général Toufik, pouvant, selon lui, "semer le trouble" et susciter des "dérives", voire des "dégâts collatéraux", le ministre admet, cependant, qu'il n'est pas intéressé de connaître les "motivations" du général à la retraite. Une attitude qui est loin de s'accorder avec ses appels à la "sagesse" et à la "pondération", aux louanges faites à l'expression d'"avis divergents" et à sa propre conviction, quant à l'existence d'une "vraie démocratie" dans le pays. M. Grine s'est aussi contredit en rejetant toute idée de "crise", puis de reconnaître la particularité de la situation "surtout en cette période". L'interviewé a usé à profusion du mot "violence", cité 13 fois. Il a même condamné "toute sorte de violence verbale d'où qu'elle vienne", en invitant à "nuancer" concernant les partis politiques au pouvoir. "Je n'ai pas entendu les partis de la majorité insulter", a-t-il affirmé, faisant abstraction de toutes ces attaques violentes et insultes proférées, pendant des mois, par l'actuel secrétaire général du parti FLN, Amar Saâdani. Y compris à l'encontre de Louisa Hanoune, en sa qualité de chef de parti politique, mais aussi en tant que femme. Hamid Grine, qui ne cesse de magnifier "l'éthique" et "la déontologie", s'est même permis de qualifier certaines formations politiques de "partis microscopiques".
À moins de l'avoir programmé délibérément, le ministre s'est dévoilé malgré lui, en révélant publiquement son parti pris. D'ailleurs, il a tenu des propos pouvant être assimilés à une déclaration de guerre, notamment à l'encontre du groupe des 19-4. "Si certains veulent déstabiliser le pays, ils trouveront 40 millions d'Algériens en face", a averti le ministre, avant d'annoncer son "engagement à 100%" à "l'action politique". Une action qui, dans le contexte présent, pourrait être comprise comme un message de fermeté, sinon comme une contre-offensive politique d'un clan du pouvoir... qui est au pouvoir. Une chose est sûre, la sortie médiatique de Hamid Grine témoigne de l'impact laissé par la lettre de Toufik, et donc du malaise existant au plus haut sommet du pouvoir. En outre, elle confirme que le choix s'est porté sur le ministre de la Communication qui, désormais, a engagé tout le gouvernement. En plus clair,
M. Grine a été choisi pour riposter aux "violences verbales" décochées par l'ex-patron du DRS, le groupe des 19-4 et tous les partis politiques qui ne partagent pas la vision du l'ex-parti unique et du RND. Reste à savoir qui des deux plus hauts responsables de l'Etat, le président de la République, en sa qualité de ministre de la Défense et chef suprême des armées, ou son vice-ministre de la Défense et chef d'état-major de l'ANP, le général Ahmed Gaïd Salah, a chargé M. Grine de cette mission, dans laquelle ce dernier se sent "un ministre engagé à 100%".
H.A.


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