Le coup de starter de la 10e édition du Salon Equip Auto a été donné, hier, par les responsables du l'événement. Dans une conjoncture des plus complexes pour le secteur de l'automobile, les spécialistes de l'aftermarket et les concessionnaires automobiles se rencontrent durant 4 jours pour discuter de l'avenir du secteur dans notre pays. Du fait que la filière veut se développer davantage en Algérie à travers l'implantation d'usine de montage dans le pays. Le secteur de l'automobile, qui est centré sur le développement d'un tissu industriel local, est intiment lié à l'après-vente. Car tous les projets d'usine ont l'obligation de faire dans l'intégration. "La filière automobile face à son avenir" était le thème de l'une conférence qui a réuni représentants du ministère, ceux du secteur de l'automobile et de la pièce de rechange. Ainsi, Amar Agadir, directeur de la promotion de l'investissement, a rappelé toutes les dispositions prises par le ministère de l'Industrie pour réglementer le secteur et le professionnaliser. Comme il a souligné l'importance du secteur de la sous-traitance pour le développement du secteur de l'automobile de manière générale. "Tout projet d'implantation d'usine de montage automobile en Algérie doit contenir un taux d'intégration national lors de l'assemblage des véhicules", a rappelé le représentant du ministère. Pour sa part, Guillaume Josselin, directeur de Renault Algérie, est revenu sur l'usine en notant que durant l'année 2015, celle-ci a atteint le taux de 20% d'intégration et qu'il sera de 30% d'ici à la fin de l'année en cours. De son côté, Mourad Oulmi, P-DG de Sovac, a applaudi la clause du ministère de l'Industrie, mais tout en regrettant que les équipementiers locaux "ne bénéficient pas des mêmes avantages" que les importateurs. "Il est important d'exiger des firmes internationales d'intégrer des sous-traitants algériens dans leurs projets. Mais il est important que les acteurs nationaux de la sous-traitance bénéficient des mêmes avantages que les autres." DJAZIA SAFTA