Si toutes les routes principales qui mènent vers le chef-lieu de la wilaya de Bordj Bou-Arréridj ont connu une nette amélioration depuis l'arrivée du nouveau chef de l'exécutif, qui a promis de réaliser un réseau fiable, il n'en est pas de même pour l'intérieur des centres urbains où la situation est catastrophique. En effet, selon plusieurs automobilistes et habitants de Bordj Bou-Arréridj, la ville n'a jamais été aussi impraticable, à l'image des quartiers Lagraphe, 12-Hectares, Koucha, Djebes, Batoir, Chaâbet El-Far. Des petits comme des gros trous communément appelés nids-de-poule jonchent la chaussée. Ils se disputent l'espace avec les usagers et les dos-d'âne. Certaines de ces crevasses ont bien l'allure parfois de fossés. Du sud au nord et de l'est à l'ouest de la ville, les réalités sont les mêmes, si bien que circuler devient un véritable casse-tête chinois pour beaucoup. "Nos rues et avenues sont parsemées de crevasses qui se remplissent d'eau à la moindre pluie. Parfois on finit par se demander si on est en pleine ville, vue l'état défectueux que certaines rues présentent", dira un habitant du centre-ville. Aussi, les automobilistes sont obligés de zigzaguer sur les routes pour éviter d'y laisser un pneu, ou bien un amortisseur. On observe par moments des réparations par-ci par-là comme mesure palliative. Bien que cela soulage un tant soit peu les usagers de la route, ces réparations sont tout de même des solutions à très court terme. Et pourtant il existe bel et bien des fonds disponibles pour, à défaut de reconstruire, opérer une réparation conséquente. Chabane BOUARISSA