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96e partie
Entre le marteau et l'enclume
Publié dans Liberté le 10 - 07 - 2016

Résumé : Taos exhorte Meriem à réintégrer sa chambre car elle lui sembla bien lasse. Cette dernière venait de passer une mauvaise nuit et appréhendait le moment où elle devrait rentrer en France avec son père. La bonne femme la rassure. Au moment opportun, elle trouvera une solution.
Meriem soupire.
-J'aurais tant aimé entamer mon cursus universitaire à la prochaine rentrée.
-Tu m'en vois désolée pour toi ma chère enfant.
La porte de la chambre s'ouvrit. Amar ébauche un sourire :
-Ah ! Vous êtes là toutes les deux ! J'ai une faim de loup, et je me demandais où tu étais passée Taos.
Cette dernière se lève promptement :
-J'ai apporté son petit-déjeuner à Meriem. Elle est fatiguée par la fête et je l'ai exhortée à rester au lit.
-Bien. Et pour moi, que recommandes-tu ?
-Prendre quelque chose de consistant avant de mettre les pieds dehors. J'ai préparé une galette et du café.
Amar s'étire :
-Je sens que je vais avaler tout ce que tu as dans la cuisine.
Il se met à rire et lance un regard complice à sa fille :
-Nous sommes là pour dormir, manger et nous amuser comme des fous, n'est-ce pas Meriem ?
La jeune fille passe sa langue sur ses lèvres :
-Oui, oui papa. Nous sommes ici pour décompresser au maximum.
-Alors. Que fais-tu encore au lit petite paresseuse. Je pense qu'une bonne randonnée à travers les champs ce matin serait beaucoup mieux pour toi. Mon Dieu ! Tu me fais penser à une vieille femme qui n'arrive pas à se tirer du lit au petit matin.
Il rit de plus belle, et poursuit :
-Je plaisante bien sûr. Tu fais ce que tu veux Meriem. Tu es en vacances. Mais je t'assure qu'il fait trop beau dehors pour se cloîtrer.
-Je vais sortir dans un moment papa.
Son père tourne les talons pour se rendre dans la cuisine où Taos avait déjà déposé un couvert pour lui sur la table. Il entame son petit-déjeuner, puis allume une cigarette et demande :
-Aïssa n'est pas en vue. Il dort encore ?
- Probablement. Lorsque je suis arrivée, toute la maison était plongée dans le sommeil. Aïssa aussi doit être fatigué par la fête de la veille.
Amar passe la main dans les cheveux :
-Ce petit me préoccupe. J'aurais aimé l'avoir auprès de moi à Paris.
-Pourquoi pas ? Tu pourras l'inscrire à l'école dès qu'il en aura l'âge.
-Je sais, mais je n'aimerais pas avoir Houria dans les pattes. Elle m'a rendu la vie infernale, et je garde d'elle de très mauvais souvenirs.
Taos hausse les épaules :
-Elle est ce qu'elle est. Elle ne changera jamais. Aïssa est aussi son fils, et je doute fort qu'elle accepte de le laisser partir sans tenter encore de s'accrocher à tes basques. Le mieux donc serait de réunir toute la famille autour de toi en France. Tu seras plus tranquille. Crois-moi Amar.
Il rejette un long nuage de fumée et lance :
-Elle ne remettra plus jamais les pieds en France. Je l'ai juré. Mais mon fils doit avoir ce qu'il y a de mieux. Aïssa est l'héritier de la famille. Je me dois de lui assurer un avenir meilleur qu'ici au bled. Il doit faire des études et découvrir le monde.
Taos acquiesce.
-Fais ce qu'il te semble le mieux.
-Dans quelques années il sera assez grand pour se passer de sa mère. Il pourra alors venir passer quelques jours à Paris, et je préparerai le terrain pour lui.
-Ce serait une bonne chose que de l'initier à vivre avec toi. Tout comme Meriem, il pourra venir passer ses vacances au bled.
-Justement, j'ai pensé que Meriem, qui aura un peu plus de temps maintenant qu'elle sera universitaire, pourra s'occuper de lui dans un premier temps. Nous ferons pour le mieux, de manière à ce que tout le monde trouve son compte.
Taos soupire.
-Tu penses à tout Amar. Tu es un bon père, et un homme juste et généreux. Les gens du village ne disent que du bien de toi. Tes enfants pourront être fiers.
(À suivre)
Y. H.


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