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L'année 2017 plus difficile pour l'économie algérienne
Selon le cabinet d'études et de conseil ECOtechnics
Publié dans Liberté le 29 - 10 - 2016

La situation budgétaire est plus préoccupante que celle de la balance des paiements.
L'année 2017 s'annonce plus difficile pour l'économie algérienne, estime le cabinet d'études et de conseil ECOtechnics qui vient de publier sur son site conjoncture-dz.com une note de synthèse sur la situation économique de l'Algérie. Selon le cabinet d'études, en 2016, "la conjoncture fait apparaître le maintien d'une croissance relativement élevée, avec un taux de chômage stable, et une inflation, qui même si elle s'est accélérée, demeure pas trop élevée, malgré une importante dépréciation du dinar".
ECOtechnics constate que depuis la chute des prix du pétrole (juillet 2014) et jusqu'au dernier trimestre 2015, la croissance hors hydrocarbures a été relativement élevée, estimée à 5,7% en 2014 et à 5% en 2015. Mais elle a accusé une chute par rapport aux années précédentes : environ 7% en moyenne pour la période 2011 à 2013.
En 2016, les comptes du premier trimestre ne montrent pas de rupture très nette avec 2015. Les statistiques les plus récentes montrent le maintien d'une croissance relativement élevée dans l'industrie publique 2,9% hors hydrocarbures et 3,1% pour le secteur manufacturier au premier semestre. ECOtechnics s'attend aussi à une hausse dans le secteur privé industriel.
Cependant, le cabinet relève la modicité de la croissance de la production des hydrocarbures évaluée à 0,4% pour l'ensemble du premier semestre. Evoquant les équilibres macroéconomiques pour l'année en cours, le cabinet ECOtechnics note que les importations de marchandises connaissent une importante baisse en valeur et en volume. En volume, la baisse serait de 5,7% au premier semestre. En valeur, la baisse est de plus de 14% en dollars et de près de 3% en dinars. La baisse en volume a touché tous les produits. Les exportations, elles, ont diminué de 31% en valeur, passant de 22 milliards aux sept premiers mois de 2015 à 15 milliards à la même période en 2016. "Ceci reflète beaucoup plus une évolution en valeur qu'en volume. Les prix des hydrocarbures ayant fortement chuté au cours de cette période, le Brent est pratiquement passé d'une moyenne de 54 dollars au premier semestre 2015 à un peu plus de 40 au premier semestre 2016", analyse le cabinet d'études.
Ce dernier relève, en revanche, que la croissance des prix à la consommation a été élevée. "Si l'accélération de l'inflation semble indéniable, elle semble aussi marquée par des événements ponctuels comme la forte baisse du dinar", affirme ECOtechnics.
Les réserves de change pourraient baisser à 115 milliards de dinars à fin 2016 ECOtechnics indique que le déficit commercial a été de près de 12 milliards de dollars au cours des 7 premiers mois de 2016. "En extrapolant de manière mécanique, il devrait se situer à 20 milliards environ pour l'ensemble de l'année 2026. Si on rajoute le commerce extérieur de services et les paiements au titre des revenus des facteurs (travail, intérêts, profits...), cela devrait sans doute amener un déficit de la balance courante de 25 à 30 milliards de dollars qui correspondrait au déficit de la balance des paiements. La balance des capitaux étant à peu près équilibrée. Cela va se traduire par une ponction équivalente sur les réserves de change. Ces dernières étaient de 144 milliards à fin décembre 2015. On devrait donc se retrouver à 115 milliards en fin d'année 2016. Le niveau du déficit actuel de la balance des paiements qu'on peut prolonger dans un scénario pessimiste nous donne donc deux à trois années de marge de manœuvre", prévoit le cabinet d'études. Pour ECOtechnics, "la situation budgétaire est autrement plus préoccupante que celle de la balance des paiements".
Cette situation transparaît dans le budget de 2016 et les prévisions de la loi des finances pour 2017. Pour 2016, indique le cabinet d'études, les statistiques disponibles montrent un solde global des opérations du trésor, assimilable au déficit budgétaire, de 1 768 milliards de dinars à fin juin 2016. "Ce déficit est basé sur une évaluation des recettes de fiscalité pétrolière prenant comme prix de référence 37 dollars le baril. Mais le prix moyen effectif sera sans doute autour entre 45 et 50 dollars, ce qui correspond à 10 dollars au-dessus du prix de référence. Sur la base du prix effectif, et de la fiscalité pétrolière recouvrée, on devrait avoir un déficit budgétaire réel approchant les 3 000 milliards de dinars pour l'ensemble de l'année 2016. Ceci constituerait 16% du PIB à peu près", explique ECOtechnics. Ce déficit, estime le cabinet d'études, devrait être financé en très grande partie par des prélèvements du Fonds de régulation des recettes (FRR), l'emprunt national et en proportion beaucoup moins importante par des ressources bancaires et non bancaires.
ECOtechnics souligne que le financement de ce déficit ne semble pas trop s'appuyer sur le financement bancaire, ce qui aurait pu créer un effet d'éviction sur le financement des entreprises. Le cabinet d'études fait remarquer, toutefois, qu'à terme, ce débat risque de ressurgir, les ressources du FRR devant s'épuiser à fin 2017. "À partir de 2018, il faudra sans doute arbitrer entre croissance et inflation", estime ECOtechnics, insistant sur la nécessité d'une rupture avec l'ancienne politique.
Meziane Rabhi


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