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L'acharnement contre Cevital continue : nous en appelons au président de la République Déclaration de la Coordination des comités de soutien aux travailleurs de Cevital et aux investissements économiques
Depuis mars dernier, les navires transportant les équipements destinés à l'usine de trituration de graines oléagineuses de Cevital, qui sera implantée à l'extérieur du port de Béjaïa, sont empêchés d'accoster et de décharger lesdits équipements au port de Béjaïa. La provocation continue. En effet, le mardi 16 janvier 2018, l'Entreprise portuaire de Béjaïa a, encore une fois, refoulé quatre conteneurs transportant des intrants industriels destinés à cette usine. Les équipements de cette usine de trituration sont, à ce jour, stockés dans des ports étrangers. Ils sont exposés à des dégradations pouvant les rendre complètement obsolètes, au surplus du préjudice financier qu'implique une telle immobilisation. Des pressions multiformes sont exercées, ici et là, dans le but d'imposer une omerta sur ce scandale. Les tracasseries judiciaires dont est victime notre porte-parole Mourad Bouzidi, en sont une illustration concrète. Il a été condamné non conformément à la loi mais à la faveur d'une instrumentalisation honteuse et dangereuse de la justice. L'acharnement contre Cevital prend les allures d'une opération concertée, organisée et minutieusement exécutée. Ces agissements irresponsables sont un coup porté aux ambitions de développement économique de l'Algérie. Ils pénalisent lourdement le pays et, en particulier, la Kabylie. Ils nourrissent, de ce fait, la régression sociale, d'une part, et exacerbent les frustrations et élargissent les fractures, d'autre part. Pendant ce temps, et depuis le 18 novembre dernier, deux usines de triturations de graines oléagineuses sont en phase de montage à Jijel, dans l'enceinte même du port de Djendjen. Ce qui est valable à Jijel, à l'intérieur même du domaine portuaire, ne l'est pas à Béjaïa, à l'extérieur du port. Deux poids, deux mesures, diront même nos compatriotes de Jijel. Cette situation est porteuse de risques et interpelle l'ensemble des citoyens. La Coordination des comités de soutien aux travailleurs de Cevital et aux investissements économiques, tout en se réjouissant de l'élan de soutien et de solidarité en faveur de notre combat, appelle la société civile à l'amplifier davantage. Elle se déclare solidaire de tous les mouvements sociaux en cours et dénonce la répression et les restrictions imposées à l'expression citoyenne. Ayant usé de tous les recours, et la preuve de l'acharnement contre le groupe Cevital ayant été établie, notre Coordination en appelle désormais au président de la République qui, de fait, est l'ultime arbitre dans le dossier du blocage du projet de Cevital à Béjaïa. C'est donc directement au chef de l'Etat, premier magistrat du pays, que notre Coordination adressera désormais ses doléances, dans l'espoir de voir enfin la sagesse, l'équité et la légalité l'emporter. Alger le 22 janvier 2018