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Résidents : la radicalisation
Ils menacent d'une démission collective
Publié dans Liberté le 26 - 04 - 2018

Le durcissement de la protestation des résidents risque d'induire une paralysie des hôpitaux.
Les médecins résidents ne lâchent pas prise. Ils maintiennent la pression sur les pouvoirs publics. Ils avancent l'arrêt des gardes dans les hôpitaux de 48 heures, soit le dimanche 29 avril au lieu du mardi 1er mai. Cette décision radicale de contestation coïncide avec l'entame du mouvement de débrayage des enseignants hospitalo-universitaires. L'activité hospitalière du jour déjà au ralenti depuis des mois, conjuguée à l'interruption du service minimum d'urgence et dans les services où pratiquent les résidents, présage un blocage généralisé des CHU.
L'entrée en vigueur de la nouvelle mesure de protestation intervient, faut-il le souligner, la veille de la tenue de la séance parlementaire plénière à l'occasion de l'adoption du projet de loi sanitaire controversée à l'APN. Théoriquement, cette action extrême des médecins grévistes se veut un autre moyen de pression sur, outre les pouvoirs publics, les représentants du peuple qui n'ont pas su plaider auprès du gouvernement la cause des 15 000 futurs spécialistes en grève depuis près de 6 mois. Des résidents qui ont été "insultés, tabassés, matraqués", mardi, à quelques encablures de l'APN.
"Sincèrement, ces députés ne vont pas oser remettre en cause la nouvelle loi sanitaire. Il y a eu, tout de même, des parlementaires qui ont dénoncé le texte en question, mais ils ne constituent pas la majorité. La majorité a brillé plutôt par son absence dimanche. L'hémicycle était pratiquement vide lors de la présentation du projet de loi par le ministre. Ils s'intéressent peu à la situation qui prévaut dans les hôpitaux. Nous poursuivrons notre combat de dignité
jusqu'au bout, jusqu'à l'aboutissement de
nos revendications. La finalité de notre mouvement est de changer l'ordre des choses et de favoriser l'émergence d'un système de santé cohérent et juste qui protégera le citoyen", nous a confié, hier, le Dr Taïleb, délégué national du Camra.
En fait, l'arrêt total du service minimum par les médecins grévistes semble être la dernière mesure radicale avant la démission collective des 15 000 futurs spécialistes. Dans un communiqué rendu public, hier, le bureau national du collectif a tenu à dénoncer la situation du mouvement "légitime" de protestation des résidents, qui s'apparente à "un pourrissement voulu et pérenne sans prendre la peine de trouver des solutions, pourtant accessibles et réalisables".
Le Camra a dénoncé l'attitude "des forces de l'ordre qui ont agressé les résidents devant le siège de l'APN". Par là même, il dénonce une loi de santé faite sur mesure pour détruire le système de santé et aggraver la prise en charge du malade déjà médiocre, mais aussi pour discriminer le médecin avec une politique de couverture sanitaire inéquitable, archaïque et inefficace maintenue, dite service civil obligatoire, et des dispositions pénales injustes envers ce dernier.
Hanafi H.


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