C'est le genre d'information qui risque de provoquer un véritable séisme au sein de la bâtisse mouloudéenne et de valoir à l'actuelle direction une pluie de critiques et de réactions contestataires. À en croire une source autorisée, le milieu de terrain Zakaria Mansouri se trouvait hier après-midi à Sidi Bel-Abbès pour s'engager au profit de l'USMBA qu'entraîne, désormais, Moez Bououkaz. Pourtant, le commun des supporters mouloudéens sait que Mansouri s'était engagé en janvier dernier en provenance du MCA pour une durée de dix-huit mois. "Comme le Paradou ne pouvait prêter plus de joueurs, Mansouri est venu au MCO sous la forme d'un transfert définitif'', précise ladite source. Mais comment, dès lors, a-t-il entamé les pourparlers avec l'USMBA alors qu'il lui resterait, logiquement, douze mois de contrat au MCO ? Notre source répond. "En fait, lors de son engagement en janvier, Mansouri a obtenu, grâce à son manager, son bon de sortie signé par le président Baba, le rendant libre de tout contrat dès la fin de saison. C'est pour cela qu'il peut s'engager à l'USMBA'', révèle la même voix autorisée. Le président du MCO aurait, ainsi, fait signer Zakaria Mansouri en janvier pour dix-huit mois tout en lui remettant, d'un commun accord avec son chargé d'affaires, une lettre de libération valable à partir de ce mois de juin. Cela prive le MCO d'un joueur de qualité qui s'était, certes, un peu emmêlé les pinceaux au début pour se bonifier ensuite au fil des journées comme le prouve sa sublime prestation dans le grand derby de l'Ouest face à... l'USMBA. Pour l'avoir rapidement adopté, les supporters du club d'El-Hamri risquent, forcément, de ne pas accepter aussi facilement cette drôle de décision du président Baba qui devrait, au cas où elle viendrait à être confirmée officiellement, lui valoir pas mal de reproches. Toujours en matière de mouvement de joueurs, l'attaquant Rachid Nadji (29 ans) était, par ailleurs, attendu, hier après-midi à Oran, pour s'engager en faveur du Mouloudia. Libéré de son engagement à l'ESS sous le maillot de laquelle il n'a pas brillé cette saison, Nadji avait pratiquement tout réglé par téléphone avec le président Belhadj. Rachid BELARBI