L'université Chadli-Bendjedid d'El-Tarf accueillera lors de la prochaine rentrée scolaire presque 1 800 nouveaux étudiants toutes spécialités confondues. Celle-ci se heurte, depuis l'année universitaire 2017-2018, à un manque flagrant de places pédagogiques. Une situation qui a été, à maintes reprises, dénoncée. À l'origine, la résiliation avec les Sri-Lankais du contrat concernant le projet de réalisation de 6 500 places pour le troisième pôle dont les travaux ont commencé, puis se sont subitement arrêtés. Dans ces conditions, la rentrée scolaire 2018-2019, qui accueillera environ 5 000 étudiants, risque d'être difficile. Ce nombre risquerait d'augmenter, puisque l'on prévoit encore, pour cette année, une autre réinscription dans le cas où des recours seraient introduits. Selon le communiqué rendu public récemment par la chargée de communication, en l'occurrence Mme Atroun, une infrastructure dépendant du secteur de la jeunesse et des sports sera mise à disposition des responsables de l'université, afin de pallier l'insuffisance en places pédagogique mais cette solution, selon les mêmes responsables, sera loin de résoudre le problème de surcharge et pourrait faire l'objet de contestations estudiantines compte tenu du manque flagrant des conditions adéquates à une bonne scolarisation. Pour les responsables de l'université, ce n'est qu'une solution provisoire en attendant le lancement des travaux du troisième pôle. Tahar BOUDJEMAâ