Le Collectif autonome des médecins résidents algériens (CAMRA) a annoncé la reprise de la contestation à partir de demain, lundi 24 septembre. Dans un communiqué de presse paru samedi au soir, le CAMRA a, en effet, appelé ses adhérents à observer des sit-in hebdomadaires locaux chaque lundi à 14h dans tous les CHU du pays, en plus d'un sit-in national qui sera « très prochainement programmé ». Cet appel à l'action a pour cause principale le refus du ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique de programmer une séance de rattrapage que les médecins estiment « légitime », pour les candidats du DEMS (Diplôme d'Etudes Médicales Spécialisées). Les candidats ayant échoué se verront donc dans la contrainte de passer la prochaine session de l'examen en question en tant que candidats libres. Les médecins résidents ont dénoncé ainsi une procédure « injuste », qui risque d'« envenimer la situation déjà très tendue » au sein du corpus médical algérien. Revenant sur les démêlés de la longue grève qui a secoué le secteur cette année, le collectif a accusé le ministère de vouloir « faire payer » l'engagement des résidents dans le mouvement de contestation, en leur refusant « des droits légitimes ».