Résumé : Sadjia se met au lit, alors que Nesrine avait des modules à réviser. Le lendemain, la famille se réveille sur une journée pluvieuse et morose. Sadjia rejoint sa mère dans la cuisine. Cette dernière lui confiera qu'elle appréciait son amie. Sadjia acquiesce. -La vie s'est chargée de la modeler, maman. N'oublie pas qu'elle n'a jamais eu de parents et n'a jamais connu la chaleur d'une famille. -Oui, malheureusement des cas comme le sien existent par milliers. Au moins elle a pu s'en sortir. Elle est très studieuse, et je suis certaine qu'elle aura un bel avenir. -Espérons-le pour elle, ma fille. Hichem qui venait de descendre de sa chambre les rejoint dans la cuisine. -Bonjour, quel sale temps !, lance-t-il. Il s'empare de la cafetière et se verse une bonne tasse de café chaud. -J'avais prévu d'emmener les filles à la mer. -C'est raté pour aujourd'hui, papa. -Ce ne sera que partie remise. Et ta copine ? Elle est encore au lit ? -Oui, c'est le week-end, elle a le droit de paresser. Il lève la main. -Je voulais juste avoir de ses nouvelles ce matin. C'est une brave fille. Elle est courageuse et affronte la vie avec abnégation. Amir venait d'entrer dans la cuisine. Il s'approche de sa mère et l'étreint avant de lancer un hâtif bonjour à la ronde. -Alors, de quoi parlez-vous de bon matin. -De Nesrine. Nous la trouvons tous formidable. Il acquiesce. -Exact. Cette fille est bien différente des jeunes de sa génération. Elle est vraiment géniale. Il s'attable et se verse un café. -J'avais prévu de faire un tour au chantier. Avec ce froid, ce ne sera vraiment pas une partie de plaisir. -Allons… C'est le week-end, Amir. Tu devrais plutôt penser à te détendre et à te reposer, lance son père. -Un architecte doit suivre de près ses réalisations. -Mais il y a toujours quelqu'un sur le chantier. -Certes, cependant mon coéquipier est nouveau dans le domaine. Je devrais l'assister et l'inciter à suivre rigoureusement les plans et les maquettes. Dans notre métier, il suffirait d'une petite erreur, et tout s'écroule. Son père sourit. -Lorsque je t'entends parler de la sorte, j'ai du mal à croire que le petit Amir que je faisais sauter sur mes genoux, il n'y a pas longtemps, est devenu cet architecte qui peut se vanter d'être parmi les meilleurs de sa génération. (À SUIVRE) Y. H. [email protected] Vos réactions et vos témoignages sont les bienvenus.