Réagissant à notre article publié dans l'édition d'hier et dans lequel nous relevions le silence de certains partis sur l'affaire de l'emblème amazigh, le président de Talaie El-Houriat nous a communiqué sa réponse sur le sujet qu'il a livrée au Quotidien d'Oran.Le bureau politique du parti s'exprimera aujourd'hui, a-t-il informé, sur les emprisonnements des 17 manifestants qui ont déployé l'emblème amazigh vendredi dernier. "Il ne me semble pas particulièrement utile de rouvrir un dossier que nos compatriotes ont clos de la plus belle des manières. Vendredi dernier, la révolution démocratique pacifique a fait l'une des plus belles démonstrations d'unité nationale. C'est l'Algérie riche de son pluralisme et de sa diversité qui est sortie triomphante et plus soudée que jamais. Je suis intimement persuadé que le jour où s'écrira l'histoire de la révolution démocratique pacifique en cours dans notre pays, elle retiendra, comme l'un de ses acquis les plus marquants, sa contribution incontestable au renforcement de l'unité nationale et de la cohésion de la société algérienne. Il suffit de se référer aux chants, aux slogans et aux banderoles qui ont été autant de mots d'ordre de toutes les marches populaires pour y lire un attachement indéfectible à l'Algérie une et indivisible", a-t-il affirmé, ajoutant que "dans cette révolution démocratique pacifique, il y a d'ores et déjà un grand vainqueur, c'est l'algérianité forte de son socle amazigh, arabe et musulman. Quant à l'emblème national et à la bannière amazighe, ils sont chacun à sa place. L'emblème national est à sa place dans la Constitution comme symbole de l'Etat qui a guidé jusqu'à la mort des femmes et des hommes qui en tombant en martyrs ont permis que se lève l'Etat algérien libre et souverain. Quant à la bannière amazighe, elle est aussi à sa place, c'est-à-dire dans nos racines, dans notre histoire et dans notre identité".