Depuis une semaine, le poulet est désormais taxé à 270-280 DA le kg et le plateau d'œufs à 270 DA. Cette hausse est motivée par la période des fêtes familiales qui battent leur plein au sein des salles conçues à cet effet et qui accueillent au bas mot 300 à 400 invités qui ont droit à un repas pantagruélique ! La consommation des viandes est privilégiée, et ce sont les poulets vidés qui sont les plus prisés par les familles organisatrices de ces fêtes, à savoir fiançailles, mariages, succès aux examens scolaires et universitaires, circoncisions. Selon des bouchers, des quintaux de viande blanche sont écoulés quotidiennement, puisque le poulet rôti est le plat le plus recherché par les cuisiniers qui officient au sein des salles des fêtes. Pendant la saison estivale, les intoxications alimentaires sont enregistrées, car les conditions d'hygiène, de froid et de congélation ne sont pas respectées par certains commerçants avides de gain facile. En effet, en dépit d'une campagne tous azimuts menée par les pouvoirs publics, des carences regrettables sont relevées dans les marchés, notamment celui du Volontariat où des produits sensibles sont exposés au soleil. La prudence est de rigueur, car des victimes sont souvent hospitalisées et parfois des décès surviennent et endeuillent les proches. Dans ce contexte, aucune défaillance n'est tolérée, et il appartient aux directions concernées par ce volet d'effectuer des contrôles permanents et rigoureux et de sanctionner ceux qui enfreignent la loi au détriment de la santé d'autrui. HAMID BAALI