Le gouvernement du Premier ministre britannique, Boris Johnson, a dit hier vouloir mettre "immédiatement" fin à la libre circulation des personnes en cas de Brexit sans accord le 31 octobre, durcissant ainsi sa position comparativement au gouvernement de Theresa May. En effet, l'ancienne Première ministre Mme May, à qui M. Johnson a succédé le 24 juillet, prévoyait une "période de transition" même en cas d'absence d'accord de divorce avec l'UE, permettant aux citoyens européens de se rendre au Royaume-Uni, d'y travailler ou d'y étudier sans démarches particulières. "La libre circulation telle qu'elle existe actuellement se terminera le 31 octobre quand le Royaume-Uni quittera l'UE", a indiqué une porte-parole du 10 Downing Street. Elle a rappelé que Boris Johnson souhaitait introduire un système à points, sur le modèle de l'Australie. The3million, association défendant les intérêts des quelque 3,6 millions de citoyens européens résidant au Royaume-Uni, s'est offusquée de cette annonce. "C'est irresponsable et cela ouvre la porte à une discrimination généralisée", a-t-elle tweeté.