Arrêté lors du 38e vendredi de mobilisation populaire à Rouiba (Alger) par les éléments de la Gendarmerie nationale en possession de l'emblème amazigh, le jeune manifestant Djilali Loudahi a été libéré, hier matin, par le procureur de la République près le tribunal de Rouiba. Le prévenu comparaîtra devant le juge d'instruction près le même tribunal le 5 décembre prochain en citation directe. Placé en garde à vue à la brigade de la Gendarmerie nationale de Rouiba, le prévenu a été intercepté en compagnie de deux autres manifestants, Mohand Arezki et Hichem, au moment où ils s'apprêtaient à franchir le barrage dressé à l'entrée de Réghaïa. Tandis que ses deux compagnons ont été libérés le jour même, le jeune Djilali Loudahi, lui, a fait l'objet d'une audition et a été placé en gardeà vue. Hier, des membres de sa famille, des activistes politiques et plusieurs militants des droits l'Homme se sont rassemblés devant le tribunal de Rouiba pour apporter leur soutien au prévenu. F. BELGACEM