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Belkhiri : "Le contrat signé par Casoni plaide en faveur du MCA" Le technicien français refuse la proposition du MCA et s'en remet à la décision de la FIFA
Le contrat prévoit, selon le porte-parole du MCA, Tahar Belkhiri, qu'"en cas de rupture unilatérale, le MCA doit payer une indemnité équivalente à trois mois de salaire. Pas un centime de plus". Comme rapporté dans notre édition d'hier, l'ex-coach du MCA Bernad Casoni n'a pas été très emballé par la proposition de la direction au sujet de ses indemnités de rupture de contrat lors de la rencontre entre les deux parties lundi à Alger. Cependant, le technicien français avait demandé un temps de réflexion pour bien réfléchir à la question. "La nuit porte conseil", avait-il dit à ses interlocuteurs du MCA. Hier matin, Casoni a donc rendu sa réponse à la direction du Mouloudia et, comme il fallait bien s'y attendre, elle a été négative. "Je préfère soumettre mon cas à la FIFA. Trois mois d'indemnités, c'est très peu, alors que je réclame dix-huit mois, soit jusqu'à la fin de mon contrat", a-t-il donc répondu au président du MCA, Nasser Almas. Contacté par nos soins, le porte-parole du Doyen, Tahar Belkhiri, confirme l'information et s'explique. "Nous avons invité Bernard Casoni à Alger afin de tenter de trouver un accord pour une séparation à l'amiable avec lui, d'autant plus que notre entraîneur, Nabil Neghiz, est bloqué à cause de cette affaire. Nous nous sommes même excusés du fait que l'ancienne direction ne s'est pas comportée d'une façon chevaleresque avec lui en le limogeant d'une façon brutale et inélégante. Mais nous lui avons rappelé aussi dès le début que nous nous limitons aux termes du contrat qui liait le MCA avec Casoni. Il prévoit en effet qu'en cas de rupture unilatérale, le MCA doit payer une indemnité équivalente à trois mois de salaire, ce que nous sommes prêts à payer. Cependant, Casoni nous a contacté ce matin (hier, ndlr) pour nous dire qu'il n'accepte pas de signer cette proposition, pourtant inscrite noir sur blanc dans le contrat. Il nous a informé qu'il préfère faire confiance à la FIFA dans le traitement du dossier. C'est son choix, que nous respectons, mais nous, nous ne pouvons pas sortir du cadre contractuel qui lie les deux parties. Nous aussi nous allons défendre notre position au sein de la FIFA", indique Belkhiri. Et d'ajouter : "Je regrette le fait que certains Algériens, des Mouloudéens, ont contacté Casoni pour lui demander de ne pas lâcher la direction du MCA. Ils lui ont dit texto que Sonatrach est prête à payer n'importe quel prix, alors autant en profiter. Sans doute espèrent-ils en tirer, en retour, des commissions." Concernant le cas de l'entraîneur Nabil Neghiz, dont le délai de la licence provisoire a expiré samedi dernier contre le CABBA, Belkhiri espère la compréhension de la DTN pour lui délivrer une licence définitive. "Nous avons désormais le copie de la résiliation unilatérale du contrat que nous assumons, en plus du PV de non-conciliation que nous allons remettre à la LFP. Il y a aussi la copie du contrat de Casoni. Nous avons bon espoir que la DTN va comprendre notre cas, car nous ne sommes pas la partie bloquante dans ce litige. Nous avons essayé en vain de trouver une solution à l'amiable à ce problème en invitant à nos frais Casoni. Nous avons montré notre bonne foi à payer les indemnités de départ. Mais il a refusé", souligne Belkhiri. Cas Neghiz : que va faire la LFP ? -Afin de permettre à Nabil Neghiz de s'asseoir sur le banc du MCA, la LFP lui a délivré une licence provisoire jusqu'à la résolution du cas Bernard Casoni. La Ligue a recours à ce genre de procédé afin de pousser les clubs à payer les entraîneurs limogés. Cependant, dans le cas de Neghiz, il y a désormais blocage, puisque Casoni a décidé de porter l'affaire devant la FIFA. Avec le PV de non-conciliation et la copie de rupture unilatérale de contrat, la Ligue devrait toutefois accorder la licence définitive à Naghiz, sachant que le MCA ne représente pas la partie bloquante dans ce dossier. En fait, la LFP, qui a la copie du contrat de Casoni, n'est pas sûre désormais que c'est le MCA qui est fautif dans cette affaire, d'où l'impossibilité de pénaliser son entraîneur.