Le cyberjournaliste et membre de la Ligue algérienne des droits de l'Homme, Saïd Boudour, et le lanceur d'alerte, Noureddine Tounsi, seront jugés en correctionnelle et non pas en criminelle après l'extinction des poursuites criminelles, a-t-on appris auprès des avocats de la défense. Ainsi en a décidé la chambre d'accusation de la Cour d'appel d'Oran, une semaine après avoir examiné le dossier et écouté les arguments des deux parties. Rappelons que Saïd Boudour est poursuivi pour "atteinte au moral des troupes", "atteinte à l'intégrité du territoire national et à l'unité nationale", "diffamation", "outrage aux institutions de l'Etat" et "offense au président de la République". Le lanceur d'alerte Noureddine Tounsi devra, lui, répondre de "tentative criminelle", "menaces" et "tentative d'extorsion de fonds".