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Les agriculteurs inquiets face à la sécheresse
La campagne de labours-semailles n'est qu'à 30% à Bordj Bou-Arréridj
Publié dans Liberté le 28 - 11 - 2020

Depuis presque 9 mois, Bordj Bou-Arréridj est sans pluies. La sécheresse a touché 100% des terres agricoles de la région, qui sont estimées à plus de 188 000 ha, dont plus de 113 000 ha sont exploités dans la production des céréales.
Les agriculteurs s'inquiètent de la sécheresse et de ses dommages sur l'agriculture et les récoltes. Pour eux, la situation est particulièrement critique. Les perspectives à court et à long termes sont préoccupantes. À ce jour, le bilan hydrique n'est pas rassurant. "En comparaison des six années précédentes, il n'a jamais fait aussi sec", estime Tabti Hafnaoui, secrétaire général de l'UNPA (Union nationale des paysans algériens) de la wilaya de Bordj Bou-Arréridj. "Pour l'instant, la situation est dramatique et les paysans sont inquiets", indique-t-il. "Aucun scénario de crise n'a pourtant été élaboré. Quelques paysans ont néanmoins décidé d'anticiper. Ils ont par exemple planté des variétés résistantes à la sécheresse, mais ils sont de plus en plus nombreux à abandonner les terres en les laissant en jachère", affirme-t-il, en ajoutant que "les conséquences seront lourdes à supporter par les fellahs qui n'auront pas d'autre choix que de ne pas emblaver, car pour emblaver une superficie de 20 ha, il faut au moins 30 millions de centimes, une somme dont la majorité des paysans ne dispose pas".
"Nous sommes à la fin novembre et la campagne de labours-semailles n'est qu'à 30%", précise encore M. Tabti. En effet, depuis six ans, la région de Bordj Bou-Arréridj est touchée par la sécheresse. Pour cette année, depuis presque 9 mois sans pluies, la sécheresse a touché 100% des terres agricoles de la région qui sont estimées à plus de 188 000 ha, dont plus de 113 000 ha sont exploités dans la production des céréales. Cette situation a déjà causé beaucoup de pertes aux paysans de la région qui gardent toujours l'espoir et sollicitent les services concernés, notamment le ministère de tutelle, pour une éventuelle aide ou beaucoup plus de forages, de facilités fiscales, d'amnistie sur les litiges et le rééchelonnement de leurs dettes sur plusieurs années.
"Les stations de lavage de véhicules fonctionnent à plein régime pendant que nos terres meurent", peste ce paysan de la région de Ras El-Oued. "Si on puise de la nappe, on nous sanctionne rapidement, mais pour les autres secteurs, l'eau coule à flots", insiste-t-il. "S'il y a un stress hydrique, l'agriculture ne doit pas être touchée. En cette crise sanitaire, le paysan n'a pas déserté les champs. Il a continué à produire avec ses maigres moyens", rappelle Moussa, un maraîcher de la région de Lachbour. Même son de cloche chez les éleveurs de la région. L'aliment de bétail n'est plus à la portée de tous les éleveurs, et beaucoup ont simplement tout vendu ou fermé, en attendant des jours meilleurs.
Mais pour ceux qui essaient de résister, l'activité est devenue embarrassante, car les petites quantités qui leur sont distribuées ne suffisent pas et ils sont contraints de s'approvisionner sur le marché parallèle, selon plusieurs éleveurs. "Tout le monde s'intéresse au lait, aux viandes rouge et blanche, mais pas à leur producteur. L'Etat doit intervenir en urgence pour nous aider à trouver des solutions à notre situation", lance un éleveur, plein d'amertume.
Chabane BOUARISSA


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