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Bazoum, le dauphin du président sortant, favori
Election présidentielle au Niger
Publié dans Liberté le 20 - 02 - 2021

Le retrait du président Mahamadou Issoufou a été unanimement salué sur la scène internationale, au moment où de nombreux dirigeants d'Afrique de l'Ouest s'accrochent au pouvoir.
Le Niger, pays subsaharien de 22 millions d'habitants, élira demain Mohamed Bazoum, l'ancien ministre des Affaires étrangères, proche du président sortant, ou l'opposant Mahamane Ousmane, nouveau président, lors d'une première démocratique dans ce pays où le président sortant n'est pas candidat à sa réélection, la constitution limitant à deux le nombre de mandats présidentiels.
Mohamed Bazoum apparaît comme le grand favori du scrutin.
Âgé de soixante ans, il est ministre à plusieurs reprises sous le gouvernement sortant, notamment aux Affaires étrangères puis à l'Intérieur. Bazoum porte le bilan de son prédécesseur, dont il est un ami de longue date.
Son action à la tête de la sécurité intérieure au cours de laquelle ont lieu plusieurs arrestations de militants de différentes associations lors de manifestations lui vaut l'inimitié de la société civile, perçue par le ministre comme une opposition déguisée.
Mahamane Ousmane, premier président élu démocratiquement en 1993, s'est présenté sans succès à toutes les élections présidentielles depuis son renversement par un coup d'Etat militaire mené trois ans plus tard par le colonel Ibrahim Baré Maïnassara au terme d'une période de tensions sociales. Les deux candidats sont des barons de la politique nigérienne dominée par une petite dizaine d'hommes qui font et défont les alliances depuis trente ans pour tenter de se porter au pouvoir.
L'élection présidentielle de 2021 n'échappera pas à cette règle des alliances : Bazoum, 60 ans, arrivé en tête du premier tour avec 39,3% des voix, a négocié contre de futurs postes le soutien de deux autres ténors arrivés en 3e et 4e positions au premier tour du 27 décembre, Seïni Oumarou et Albadé Abouba. "Bazoum dispose d'une coalition qui est a priori gagnante si les consignes de vote des partis qui le soutiennent sont respectées par leurs militants", selon Ibrahim Yahya Ibrahim, chercheur à International Crisis Group.
C'est cependant "très loin d'être gagné", estime-t-il. Mahamane Ousmane, 71 ans, qui a glané presque 17% des voix au premier tour, peut lui compter sur la coalition d'opposants Cap 20-21, sur le soutien de l'ex-chef de la junte Salou Djibo (près de 3% au premier tour) et surtout sur celui du farouche opposant au pouvoir Hama Amadou, qui n'a pu se présenter.
Bazoum a misé durant la campagne sur la continuité avec le régime passé, arguant des résultats acquis. Cependant, les préoccupations des quelque 22 millions d'habitants, dont seulement 7,4 millions sont appelés à voter dimanche, les autres étant majoritairement mineurs, sont parfois loin de la politique. Aussi, le nouveau chef de l'Etat nigérien doit faire face à de nombreux défis.
À commencer par celui de diriger un pays classé dernier au monde en termes d'indice de développement humain (IDH), mais premier en croissance démographique avec une moyenne de sept enfants par femme. Ce pays sahélien est confronté aussi à une situation sécuritaire catastrophique, en raison de la menace que font peser le groupe nigérian Boko Haram dans l'ouest, et dans l'est un autre groupe affilié à l'Etat islamique.
Cela intervient aussi dans un pays où la corruption est jugée endémique et où quasiment la moitié de la population (41,4%) était en situation d'extrême pauvreté en 2019, selon la Banque mondiale.

Amar R.


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