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Les appréhensions de l'ancienne rébellion au Mali
Mise en œuvre de l'accord d'Alger par la junte au pouvoir
Publié dans Liberté le 23 - 01 - 2022

L'ancienne rébellion appelle également les pays ouest-africains à suspendre leur embargo et à relancer "de toute urgence" le dialogue avec les militaires au pouvoir à Bamako.
Le Cadre stratégique permanent (CSP), qui regroupe plusieurs groupes politico-armés dans le nord du Mali, est revenu à la charge en fin de semaine au sujet de la mise en œuvre de l'accord pour la paix et réconciliation (APR) issu du processus d'Alger, lit-on dans le long communiqué qui a sanctionné sa réunion des 15 et 16 janvier. Affirmant être "fortement préoccupé par le niveau de dégradation de la confiance entre les parties et la lenteur continue dans la mise en œuvre de l'APR, le CSP appelle le gouvernement de transition à diligenter la concrétisation des engagements pris lors de la 45e session du comité de suivi de l'accord (CSA)", lit-on dans ce communiqué, qui annonce aussi "la suspension de tous les postes de sécurité et de contrôle tenus par les forces de ses différentes organisations membres jusqu'à nouvel ordre".
Déjà en souffrance du temps du défunt président Ibrahim Boubacar Keïta, décédé en milieu de semaine dernière, l'accord de paix l'est toujours sous la junte qui a pris le pouvoir le 14 août 2020. Au lendemain de l'éviction d'IBK, le colonel Assimi Goïta et les membres de la junte s'étaient engagés à sauvegarder ce texte, en promettant qu'il serait au cœur de leurs priorités durant la délicate phase de transition. Mais depuis, en dehors des quelques réunions du CSA que préside l'Algérie sous l'égide de l'ONU, aucune évolution palpable n'a été enregistrée sur le terrain, regrette le CSP, qui "attire l'attention du gouvernement de transition sur l'incontournabilité des mesures et mécanismes inscrits à l'APR pour une défense et une sécurité durable du pays". Et d'insister sur le fait que "toutes initiatives parallèles risquent de compromettre les acquis et compliquer la situation déjà jugée dramatique".
Par ailleurs, "le CSP prend acte du dernier communiqué de la médiation internationale conduite par l'Algérie appelant à une reprise du processus de mise en œuvre de l'Accord". En effet, la prolongation de la période de transition par M. Goïta, ayant entraîné des sanctions diplomatiques et économiques contre Bamako, n'a pas fini d'inquiéter l'ancienne rébellion qui multiplie les appels à un retour à l'ordre institutionnel et constitutionnel dans le pays. L'embargo imposé par la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) a ajouté au climat d'incertitudes dans un Mali déjà en proie à une instabilité chronique et victime, depuis une décennie, de l'expansion du terrorisme islamiste dans le Sahel.
Prenant en considération ces derniers développements, le CSP appelle la Cédéao à "reconsidérer les sanctions dans l'intérêt supérieur des populations déjà vulnérabilisées par la lenteur du processus de paix et la pandémie de Covid-19". Dans son communiqué, le CSP appelle aussi "le gouvernement de transition et la Cédéao à relancer de toute urgence le dialogue sur la base de propositions consensuelles afin de trouver un terrain d'entente". Ce qui n'est pas gagné d'avance.

Lyès Menacer


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