Ils sont quelque 82 taxieurs exerçant légalement avec le paiement régulier de leurs impôts (3 500 DA/trimestre) et des droits (900 DA/mois) de licence de stationnement dans les principales aires aménagées aux taxis de la ville d'Azazga. Paradoxalement, ces derniers sont désormais sur le point d'être “supplantés” par une multitude d'autres “taxieurs illégaux” qui, pour ce faire, pratiquent des tarifs défiant toute concurrence. Avec les charges et les impôts en moins, bien entendu. N'ayant en majorité aucun autre gagne-pain en dehors de cette activité, les membres de cette corporation, qui a adhéré au Syndicat des transporteurs de taxis, interpellent ainsi les pouvoirs publics pour les “protéger en mettant fin à l'impunité dont jouissent les “clandos” et autres transporteurs – taxis comme fourgons collectifs – qui ne respectent pas les règles”. Ils viennent de toutes les communes environnantes (Zekri, Bouzeguène, Yakouren, Fréha…) pour marcher impunément sur leurs plates-bandes, précisent-ils dans leur écrit aux autorités locales et de wilaya. Or, s'étonnent-ils, “de notre côté, nous faisons le maximum pour respecter les règles de travail en n'osant pas stationner dans les places réservées dans leurs communes. Que les pouvoirs publics leur louent des licences comme les nôtres (N° 61) pour y exercer légalement dans la ville d'Azazga en se soumettant aux mêmes règles et droits que nous, nous ne disconvenons pas. Sinon que ces services assument au moins leur responsabilité dans la protection de nos droits légitimes”. D. OUKALI