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“Le poison en héritage”
Publié dans Liberté le 18 - 01 - 2006

RESUME : Sa mère lui conseille de se ressaisir car sa vie ne s'est pas arrêtée avec celle de Adel. Elle lui parle de destin. Mayssa a beaucoup de peine. Elle accepte de la suivre dehors. Elle est soulagée quand elle part. Elle peut enfin pleurer Adel…
Mayssa reprend le chemin de l'université. Mais le goût à la vie a disparu en elle. Elle traîne son chagrin. Il est apparent aux yeux des autres que sa peine est sincère et qu'il lui faudra du temps pour se remettre de la disparition de son aimé. Les rumeurs ont cessé de circuler et même les mauvaises langues n'ont plus trouvé à redire sur elle. Même le temps ne réussira pas à atténuer sa douleur. Le souvenir de Adel est omniprésent en elle. Il lui suffit de voir un couple, tendrement enlacé, pour se rappeler ce qu'elle a perdu. Mayssa s'est consacrée à ses études. Après l'obtention de son diplôme, elle effectue un stage dans un grand cabinet d'avocats. Le stage fini, elle décide d'ouvrir le sien. Sa mère qui avait continué à travailler et à économiser, avait réussi à réunir une petite fortune. Cela lui permettra de louer un appartement où elle effectue des travaux, le transformant en un beau cabinet. A la cour d'Alger, elle a sympathisé avec un avocat très réputé. Grâce à lui, aussitôt installée dans son cabinet, elle se fait vite connaître. Il lui a envoyé quelques clients. En leur obtenant gain de cause, sa réputation fait le tour de la ville et des environs. Le numéro de son cabinet va d'une oreille à une autre. La secrétaire qu'elle a engagée, Zohra, est parfois contrainte à refuser des clients. Elle n'a pas le choix. Mayssa ne peut pas tous les défendre.
- Si cela peut attendre, revenez dans un mois ou deux, leur propose-t-elle à chaque fois que l'un d'eux insistait pour avoir un rendez-vous. Actuellement, elle ne peut pas prendre de nouvelles affaires.
L'un d'eux, un homme d'affaires, insiste pour la voir.
- Il faut que je lui parle. Quand doit-elle revenir du tribunal ?
- Je l'ignore.
- Je vous laisse ma carte, dit-il. Appelez moi dès qu'elle a un moment de libre, je vous prie. Mon cas est urgent.
- Je veux bien vous croire. Je ferais cet effort même si je doute fort qu'elle puisse vous recevoir, répond la secrétaire.
- S'il vous plaît, insiste-t-il. Arrangez-moi un rendez vous avec elle.
Zohra le lui promet tout en rangeant sa carte dans son agenda.
Mayssa ne rentre du tribunal qu'en fin d'après-midi. Elle se détend un peu dans son bureau. Sa secrétaire lui prépare du café. Sa mère Rabiha les rejoint et prend des nouvelles de la journée. Quand elle s'ennuie, elle vient souvent au cabinet pour y faire le ménage. Comme tout est propre, elle s'assoit dans un coin et accepte une tasse de café. Elle aime écouter ce qui se dit. Elle garde un œil sur la secrétaire. Celle-ci met de l'ordre dans les notes puis la met au courant des clients voulant qu'elle les défende.
- L'un d'eux a particulièrement insisté, dit Zohra, en sortant la carte de son agenda. Il tient à ce que vous le receviez.
- Tant que je n'ai pas encore fini avec les affaires actuelles, je refuse, répond Mayssa. S'il veut attendre un ou deux mois, je veux bien ! Mais pas avant.
- Que fait-il dans la vie ? S'il insiste, c'est qu'il doit avoir besoin de toi, intervient Rabiha. Il veut être défendu par toi.
- Maman, j'ai un programme chargé. Je ne peux pas faire de fausses promesses.
- Oui mais tu ne perds rien à l'écouter, cinq minutes, insiste sa mère. Que fait il dans la vie ? demande-t-elle de nouveau à la secrétaire.
- Je crois qu'il travaille dans l'import-export.
- Un homme d'affaires, conclut Rabiha. Je t'en prie, ma fille, appelle-le. Peut-être qu'il a de sérieux problèmes ?
- Qu'il aille voir ailleurs, réplique Mayssa. Je n'ai pas de temps à lui accorder.
Sa mère se lève et pose sa tasse. Elle pousse le téléphone vers elle et lui dit fermement :
- Moi, je dis que tu en as. Appelle-le maintenant.
Le regard qu'elle lance vers la secrétaire est si dur que celle-ci prend les papiers et quitte le bureau. Elle voit bien que Mayssa est gênée.
(À suivre)
A. K.


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