Répondant à l'appel du Syndicat national des agents de la Protection civile affilié à l'UGTA, plus de 120 agents venus de plusieurs wilayas du pays étaient présents, hier, au siège de la direction générale, à Hydra, pour protester contre leurs “mauvaises conditions de travail”. Sans faire appel à une grève générale, le mouvement de protestation a concerné essentiellement les agents qui étaient au repos afin de pouvoir assurer la totalité du service. Un représentant syndical nous dira : “Nos conditions de travail se détériorent de jour en jour. Dans nos interventions quotidiennes, nous manquons d'équipement, nos tenues ne sont même pas ignifugées, nous n'avons même pas de bottes. Dans les casernes, il n'y a pas de douche... Nous avons remis notre plate-forme de revendications le 29 janvier. A ce jour, la direction fait la sourde oreille. Aujourd'hui, nous sommes décidés à rester ici le temps voulu, nous ne quitterons pas les lieux jusqu'à décision du bureau exécutif.” Les revendications sont au nombre de 25. Le directeur général de la Protection civile, M. Lahbiri, décide de recevoir une délégation du bureau syndical. Cependant, les divergences éclatent entre les membres de la délégation, mais sans grande conséquence. La réunion avec la direction générale a bien eu lieu et un premier accord a été conclu. La création d'une commission mixte pour discuter des points essentiels de la plate-forme est acquise. Ce à quoi, le syndicat a appelé à l'arrêt de la protestation. De son côté, M. Khellaf, chef de cabinet du directeur général de la Protection civile, estime que les divergences au sein du syndicat sont dues à des enjeux financiers concernant les œuvres sociales, qui d'ailleurs ont fait l'objet d'audit qui a conclu à des dysfonctionnements dans leur gestion, ce qui a été rectifié. M. O.