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La maintenance au second plan
gestion des ressources en eau
Publié dans Liberté le 23 - 02 - 2003

Une enveloppe de près de 3,5 milliards de dollars est consacrée aux investissements dans ces infrastructures.
Le secteur est-il en train de s'attaquer aux causes structurelles à l'origine de la gestion catastrophique des ressources hydriques qui a caractérisé la décennie 90 ? Il faut reconnaître que d'énormes progrès ont été réalisés dans la disponibilité à la faveur de la mise en œuvre du plan d'urgence : interconnexion pour les besoins de la capitale programme intensif de forages.
Mais le bilan 2002 de l'Agence nationale des barrages (ANB) interpelle les pouvoirs publics sur la nécessité de réorienter la politique d'affectation des dotations budgétaires. En effet, l'ANB, lit-on, gère pour le compte de l'Etat une enveloppe de 276 milliards de DA, soit près de 3,5 milliards de dollars, au titre du budget d'équipement.
Le budget de fonctionnement est de seulement 388,57 millions de DA, soit 0,14% de la première enveloppe.
“Cette insuffisance de budget s'est soldée, lit-on, notamment, par un déficit accru en moyens d'entretien et de maintenance des barrages en exploitation dont certains se trouvent, de ce fait, dans des situations préoccupantes. Cet état de fait conduit à une absence de gestion rigoureuse de la ressource en eau”.
En d'autres termes, l'Etat dépense beaucoup dans la réalisation des barrages et autres infrastructures de mobilisation des ressources en eau, mais peu dans l'entretien et la maintenance des ouvrages en exploitation en raison de ce problème. Il convient de noter que les liaisons téléphoniques et l'alimentation en électricité sont coupées. Autre grave difficulté rencontrée : les importants retards enregistrés dans la réalisation de barrages et de travaux d'adduction.
Le document cite les barrages de Tichy-Haf, de Koudiat Medaour, du transfert Nador-Boukourdane.
Ces ouvrages sont réalisés par les moyens nationaux, c'est-à-dire des entreprises algériennes.
Les travaux du barrage de Tichy-Haf implanté dans la wilaya de Béjaïa ont démarré en janvier 1993. Le rythme d'avancement de la réalisation est de seulement 60%. Pour le barrage de Koudiat Medaour, situé dans la wilaya de Batna, les travaux ont également démarré en mars 1993. L'ouvrage n'est pas encore livrée, dix ans après le lancement du projet ! Pour le transfert de Nador-Boukourdane, un projet de moindre envergure, l'entreprise de réalisation a mis plus d'un an (taux d'avancement de 85% en 2002).
Ces exemples mettent en relief des insuffisances dans la maîtrise des projets par l'outil de réalisation nationale. Ce qui suggère, outre le renforcement de la cadence des travaux, de confier les futurs projets, dans une première phase, à des groupements d'entreprises nationales-entreprises internationales. Une fois que les sociétés locales ont acquis une meilleure maîtrise dans la réalisation des ouvrages (respect des délais, qualité des travaux), le bon sens dit qu'il convient de les impliquer davantage dans les gros projets. Cette démarche progressive n'est pas nouvelle. L'expérience des pays du Sud-Est asiatique dans l'acquisition du savoir-faire recèle de précieux enseignements en la matière. Le secteur rencontre également des difficultés dans la programmation : décalage entre la réception du barrage et le lancement des travaux d'adduction (cas de nombreux ouvrages) d'insuffisantes capacités d'études et de suivi des projets, carences manifestes dans la gestion de la distribution de l'eau enregistrées dans les grandes villes.
Difficultés qui réduisent l'impact sur les citoyens des énormes dépenses publiques consenties pour améliorer l'alimentation en eau potable de la population.
Moralité de l'histoire : on est encore loin de s'attaquer aux causes structurelles de la “crise hydrique” actuelle qui se résume aujourd'hui à cette équation : beaucoup d'eau dans les barrages, peu dans les robinets.
N. R.


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