S'il vous arrive de tomber malade la nuit à Alger, ne vous amusez pas à vous orienter vers les cliniques privées et à perdre votre temps dans ces structures qui vantent leurs services suivant le régime h/24 et 7/7 jours. Il n'en est rien ! C'est ainsi qu'une malade chronique a failli mourir en perdant son temps à se diriger vers deux cliniques privées les plus importantes de la capitale, et dont l'échographie et autres IRM ne fonctionnent pas la nuit ; sinon on vous propose d'appeler le radiologue qui “mettra 45 minutes pour arriver”. La pauvre patiente se rabattant sur l'hôpital de Kouba a constaté que l'échographie n'y veille pas non plus. Quant au CHU Mustapha-Pacha, les médecins des urgences se sont évertués à situer le degré de cette urgence en délivrant une ordonnance confiant à leur confrère chargé de l'échographie, dans le même CHU, de prendre en charge la malade, par ailleurs très souffrante et risquant à tout moment l'étouffement. Sauf que ce dernier scrutant l'ordonnance aux lieu et place de la malade a décrété que ce n'était point une urgence, et qu'à ce titre il ne mettrait pas en marche l'appareil. Il dira qu'il assumera juridiquement toutes les retombées. Le conjoint de ladite patiente a porté plainte au niveau de la direction le soir même aux environs de 23 heures en ce samedi soir et noir pour la santé du citoyen, tant bien chez le public que chez le privé.