Les cours du pétrole brut ont été poussés à la hausse, hier matin, par la persistance du froid aux Etats-Unis, la réduction en cours de la production de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), et les inquiétudes du marché face à la poursuite du programme nucléaire par l'Iran. À Londres, le baril de Brent de la mer du Nord prenait 75 cents à 58,85 dollars sur l'échéance de mars en milieu de journée. À New York, le baril de Light Sweet Crude pour livraison en mars progressait de 81 cents à 59,55 dollars lors des échanges électroniques. Les prévisions de températures encore plus fraîches dans la plus grande partie des Etats-Unis et la baisse attendue des stocks américains de produits distillés (fioul de chauffage et diesel) continuent d'entretenir la fermeté des prix. La réduction de sa production par l'Opep décidée à Abuja (Nigeria) en décembre et entrée en vigueur jeudi dernier, de 500 000 barils par jour, alimenterait également le sentiment haussier du marché, selon des courtiers. Les analystes pétroliers estiment que le marché reste aussi préoccupé par “la tension croissante autour du programme nucléaire de l'Iran” et “la situation toujours chaotique en Irak”.