Le patron du FLN répond à ses détracteurs. Trois semaines après la tenue du 8e congrès de son parti, Ali Benflis, fraîchement reconduit à la tête du parti, sort de sa réserve à l'occasion d'une première sortie sur le terrain, jeudi dernier. “Malgré tout ce qui a été dit, le 8e congrès du FLN a été une totale réussite, et c'est le succès de l'ensemble des militants à travers le pays, qui l'a préparé”, martèle-t-il devant les militants de son parti après avoir procédé à l'inauguration de l'ouverture d'une permanence parlementaire et d'une école mixte de langue à El-Mohammadia. Accompagné d'une importante délégation composée, entre autres, du président de l'APN, Karim Younès, des ministres FLN (Boutheïna Cheriet, Fatma-Zohra Bouchemla, Azzedine Youbi), du chef du groupe parlementaire à l'Assemblée, Abass Mekhalif, des députés et sénateurs d'Alger dont le président de l'UNJA, Abdelaziz Belaïd, le patron du FLN n'a pas tergiversé pour dire que son parti n'acceptera pas “les opportunistes en son sein et les gens qui occupent des postes de responsabilités à vie”. Il exhortera les militants FLN à se mobiliser d'avantage et à aller à la rencontre des citoyens : “Il ne faut pas vous enfermer dans vos bureaux, il faut vous imprégner des réalités sociales de votre peuple.” Dans ce contexte, Benflis, qui souligne que “le retour de la sécurité et de la stabilité au pays dépend grandement de la disponibilité des militants FLN à appliquer sur terrain la charte de l'élu du parti”, dira que le “FLN ne veut pas être le parti unique, mais revendique de travailler avec d'autres forces politiques en faveur du redressement du pays”. N. M.