Si la révision constitutionnelle est considérée comme acquise, la manière de le faire l'est moins. Surtout avec le taux d'abstention des législatives du 17 mai qui donne à réfléchir aux responsables politiques. Pour éviter un remake du 17 mai qui affecterait à coup sûr les amendements, l'option parlementaire est de plus en plus envisagée. C'est-à-dire que le président de la République réunirait les deux Chambres du Parlement en congrès pour adopter les amendements. C'est la même démarche qui a été adoptée à la faveur de l'amendement qui consacre le caractère national de la langue tamazight. Il se trouve que Ahmed Ouyahia préconise justement le même mode d'emploi.