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Paris veut-il se dédouaner ?
Sahara occidental
Publié dans Liberté le 13 - 06 - 2007

L'ambassadeur de France à Alger, Bernard Bajolet, a annoncé il y a quelques jours, lors d'une rencontre avec des responsables de journaux algériens, que le Sahara occidental n'est pas un problème majeur ni un enjeu pour la France. Est-ce à dire que la France de Nicolas Sarkozy entend par-là prendre ses distances avec celle de l'ancien chef de l'Etat français, Jacques Chirac, qui n'a jamais caché son penchant pour les thèses marocaines ?
La déclaration de Bernard Bajolet prend tout son sens surtout lorsqu'on sait que le diplomate français avait pris le soin de préciser qu'il parlait au nom du nouveau patron de l'Elysée. Il a d'ailleurs au passage minimisé le rôle du nouveau patron du Quai d'Orsay, le socialiste Bernard Kouchner, réduit au rang de figurant. Bernard Bajolet casse, en effet, le morceau en révélant que le véritable ministre des Affaires étrangères de la France est désormais Nicolas Sarkozy. “Sachez que mon seul patron, c'est Nicolas Sarkozy”, a affirmé M. Bajolet. Des sources proches du dossier du Sahara occidental ont indiqué à Liberté qu'il est encore prématuré d'affirmer que les propos de l'ambassadeur de France peuvent traduire un changement en profondeur de la position de la France à l'égard du conflit du Sahara occidental, qui empoisonne les relations algéro-marocaines depuis plus de trente ans. Mais dans le même temps, ces sources estiment que les déclarations de M. Bajolet peuvent être interprétées comme une volonté de Paris de se dédouaner des positions de Jacques Chirac qui avait qualifié de “constructif” le plan d'autonomie marocain sur le Sahara occidental.
M. Chirac s'exprimait ainsi en février dernier après avoir reçu une délégation ministérielle marocaine qu'il a remerciée d'avoir réservé à la France “la primeur” de ses réflexions sur l'avenir de l'ancienne colonie espagnole, annexée par le Maroc en 1975.
Mais, il faudra sans doute attendre le 18 juin, date du début des négociations entre le Maroc et le Polisario sous les auspices de l'ONU pour en savoir davantage sur la position de la France. Lors de ces pourparlers, on saura certainement si les déclarations de Bernard Bajolet expriment effectivement la position officielle de la France.
Dans le cas contraire, les déclarations de M. Bajolet seront classées dans le répertoire du discours à la carte et du double langage : tenir aux Algériens le discours qu'ils attendent alors que Paris tiendra dans son coin un discours totalement différent, voire contradictoire. Au lendemain de l'élection présidentielle française, le président sahraoui et chef du Front Polisario, Mohamed Abdelaziz, avait souhaité que la France du président Nicolas Sarkozy soit plus “objective, plus constructive et plus neutre que ce qu'elle a été jusque-là”.
Avant l'arrivée de Nicolas Sarkozy, Mohamed Abdelaziz avait critiqué à maintes reprises la France. Pour de nombreux observateurs, le nouveau pouvoir incarné par Nicolas Sarkozy, qui a fait le pari de l'Union de la Méditerranée, se doit afin de réaliser cet objectif d'observer une position de neutralité dans le règlement de la question du Sahara occidental.
R. B.


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