C'est en tant que président du 1er festival international du film arabe que Hamraoui Habib Chawki a estimé utile de mettre l'accent sur le déroulement de cette manifestation cinématographique qui se déroulera à Oran du 28 juillet au 3 août prochains. Animant une conférence de presse, hier, au siège de l'Hôtel de ville, Hamraoui Habib Chawki a indiqué que le choix d'Oran n'est pas fortuit, mais repose sur des considérations purement liées à l'histoire culturelle de la ville. Doté d'une enveloppe financière prévisionnelle de l'ordre de 20 millions de dinars algériens, le coût du festival sera revu à la hausse pour atteindre les 100 millions de dinars algériens, selon l'orateur, lequel a insisté sur le rôle prépondérant des sponsors activant dans la wilaya d'Oran. Comparée aux autres festivals du film arabe au Caire (Egypte), de Marrakech (Maroc) et de Carthage (Tunisie), l'enveloppe financier du 1er festival du film arabe d'Oran est à peine évaluée à 10%, 5% et 15% pour ces pays. “Je suis contre l'amateurisme, la médiocrité et le bricolage dans ce genre de manifestations, c'est pourquoi je dis que nous n'avons rien à envier aux autres pays qui organisent des festivals de films”, a affirmé en substance le président du festival du film arabe d'Oran. Concernant le caractère statutaire du festival, le conférencier a annoncé son institutionnalisation annuelle qui aura lieu intermittement dans chaque wilaya du pays, Hamraoui Habib Chawki a, également, fait part du souci du comité d'organisation d'introduire la projection du film documentaire et des cycles de conférences au festival du film arabe en 2008. S'agissant des premiers prix, les lauréats de la meilleure réalisation du long et court métrages se verront décerner respectivement 50 000 et 30 000 dollars. D'autres prix récompenseront les meilleurs rôles féminins et masculins, le meilleur scénario, le meilleur montage… Organisé sous le haut patronage du président de la République en collaboration avec le ministère de la Culture, le 1er Festival du film arabe sera rehaussé de la présence de plus de 200 invités nationaux et étrangers de marque et de 50 journalistes représentant la presse nationale, arabe et européenne. Une fausse note est apparue à quatre jours du lancement du festival relatif au désistement de 20 acteurs connus du grand public, une “appréhension” aussitôt dissipée par le conférencier lequel a laissé entendre que “cette absence n'affecte en rien le bon déroulement du festival”. Oran, ville organisatrice pour la première fois de ce festival, se contentera cependant des salles de cinéma du Colisée et de la cinémathèque où seront projetés 18 films représentant 13 pays dont l'Algérie avec six films, l'Egypte et le Maroc avec cinq films, le Liban et la Tunisie avec quatre films et la Palestine avec deux films, etc. K. REGUIEG-YSSAAD