Les habitants de plusieurs quartiers de la ville de Dar Chioukh, située à 45 kilomètres au sud-est du chef-lieu de wilaya de Djelfa, sont sans eau potable depuis deux mois. En effet, à l'instar des résidents de la cité Sidi Naâs, les habitants de la rue Taïbaoui Tayeb qui abrite à elle seule plus de 2000 âmes, pour remédier au manque de cette substance vitale recourent souvent à l'eau des citernes qu'ils achètent à des prix forts. Encore faut-il que celle-ci soit propre à la consommation, ces réservoirs étant quelquefois atteints de maladies. Ainsi, les habitants de cette localité ne peuvent profiter des ressources hydriques insoupçonnées que renferme la région par la faute d'une panne dans le réseau de distribution. Si les citoyens pointent un doigt accusateur vers l'unité ADE, cette dernière et l'APC se rejettent mutuellement la responsabilité. Pendant ce temps, ce sont les consommateurs qui ont soif et qui doivent payer chèrement cette mésentente. S. OUAHMED
